Livre

La ville et la maison : roman / Natalia Ginzburg

Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Edité par Denoël. Paris - 2002

A cinquante ans, Giuseppe vend sa maison et quitte son entourage. Il part de Rome, rejoindre son frère Ferrucio aux Etats-Unis. Il ignore pourquoi il va si loin. Il sait qu'il veut tout simplement vivre. C'est ce qui ressort des lettres qui s'échangent entre Amérique et Italie, et qui racontent les existences des uns et des autres dans les années 60 et 70.

Voir la collection «Denoel et d'ailleurs»

Autres documents dans la collection «Denoel et d'ailleurs»

Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Vérification des exemplaires disponibles ...

Suggestions

Du même auteur

Je t'écris pour te dire / Natalia Ginzburg | Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Livre

Je t'écris pour te dire

Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Flammarion : 1974

1 vol. (191 p.) ; 20 cm.

La ville et la maison : roman / Natalia Ginzburg | Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Livre

La ville et la maison

Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Denoël. [Paris] : 1988

239 p. ; couv. ill. ; 21 cm

Nos annees d'hier / Natalia Ginzburg | Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Livre

Nos annees d'hier

Ginzburg, Natalia (1916-1991). Auteur

Plon. Paris : 1956

312 p. ; 19 cm.

Chargement des enrichissements...

Avis

Avis des lecteurs

  • LA VILLE ET LA MAISON - Natalia GINZBURG 5/5

    Roman épistolaire qui débute par le courrier de Giuseppe – 50 ans - annonçant à son frère Ferrucio qu’il vend sa maison pour venir le rejoindre à Princeton aux Etats Unis. Juste avant l’arrivée de Giuseppe, son frère lui apprend qu’il vient de se marier : les retrouvailles escomptées par Giuseppe vont s’en trouver perturbées. Au cours du récit, les échanges vont s’étendre aux différents protagonistes en fonction des relations qu’ils ont liées : c’est l’Italie des années 1960 qui sert de toile de fond à ce beau récit : Piero et Lucrezia, mariés et parents de cinq enfants sont un « couple ouvert » : Lucrezia a des liaisons et parfois même des enfants avec d’autres hommes, et Piero en est informé. Des enfants naissent, des mères s’en détournent, Albérico homosexuel reconnaît la petite fille de sa colocataire, car il sait qu’il n’aura pas d’enfant ; des jeunes couples divorces, des parents se retrouvent à la charge de leurs enfants, contraints d’abandonner leurs projets, de trouver un appartement ou du travail. L’auteure décrit la vie dans tout ce qu’elle a de plus simple, avec humour, mélancolie, et une certaine affection pour ses personnages. C’est un roman intimiste, touchant parce que le quotidien inclut des moments de crise, de doute, ou des grandes joies et Natalia GINZBURG sait particulièrement restituer ce climat, celui de la vie de tout un chacun avec un talent et une authenticité rares.

    Christiane - Le 09 août 2022 à 13:48