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Written on the Wind, Douglas Sirk, 1956
Le mouvement d’ensemble de Written on the Wind n’est-il pas comparable, d’une certaine façon, à celui des feuilles mortes du générique que l’on voit virevolter et envahir l’intérieur de la maison des Hadley ? Ces feuilles répondent au romantisme du titre par l’évidence mais aussi l’ambiguïté du cliché : elles ont un aspect « accessoire de théâtre » qui voudrait donner littéralement corps à l’amertume et au fatalisme emblématiques du mélodrame (à sa tonalité pathétique générale), mais elles sont également un excès, une insistance de mise en scène qui va au-delà d’une simple (et simpliste) fonction illustrative.