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Le Grand foutoir francilien / Patrick Arnoux
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Analyse de l'échec de l'assemblage des universités et grandes écoles de l'Ile de France. Une démarche entamée en 2006 avec la naissance des PRES - Pôles de recherche et d'enseignement supérieur, et accélérée en 2013 avec la mise en place des Comue - Communautés d'universités et d'établissements. Le but était d'accroître la notoriété et l'attractivité à l'internationale de structures trop modestes. La méthode : bâtir des universités pluridisciplinaires confédérales à forte visibilité, à l'image du modèle anglo-saxon où une marque ombrelle abrite des facultés dédiées à des disciplines d'excellence. Mais ces nouvelles marques ne bénéficient pas de la visibilité escomptée. En cause : des assemblages hétéroclites et baroques, une couche administrative supplémentaire au rôle incertain, des enjeux de pouvoirs non résolus, une gouvernance rendant les ensembles difficilement pilotables, des autonomies bien bousculées, des grandes écoles maltraitées. Présence de la liste des 8 Comue franciliennes.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1804S, 19/02/2016»
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