La vie secrète des fleurs
A l'aide des détails visuels, retrouvez 9 des albums de l'exposition Flore & sons.
Cliquez sur les points roses liés à chaque énigme pour trouver des indices et la réponse.
En bouquet
Pour illustrer le second album du groupe qui était né sur les cendres de Joy Division, Peter Saville a choisi le Panier de roses peint par Fantin-Latour en de 1890. Selon lui, les fleurs suggéraient la séduction exercée par le pouvoir, la corruption et le mensonge. Cette couverture d’album devint un timbre de la poste anglaise en 2010.
New Order
Power, corruption & lies (Factory, 1983)
Fleur mystique
La dimension spirituelle de certaines fleurs est particulièrement évidente avec celle du lotus, symbole de pureté du corps et de l’esprit, de dévotion ou même d’illumination mystique.
Les Bâuls sont des hindous qui mêlent librement plusieurs religions. Leurs chants ont été proclamés chefs-d’œuvre du Patrimoine immatériel de l’Humanité en 2005.
L'illustration est un Vishnou pada, peinture tantrique du Rajasthan représentant les pieds du dieu Vishnou
Les Musiciens Bâuls
« Fous de Dieu » du Bengale (Arion, 1983)
Symboliques
Outre le nom du groupe et le tableau choisi (Ophelia, de John E. Millais), la symbolique des fleurs représentées contribue à renforcer la connotation macabre de la pochette. Ainsi, selon Julia Thomas, « Le coquelicot sous la main droite d'Ophélie signifie la mort ; les marguerites, l'innocence ; les roses, la jeunesse ; les pensées, l'amour non partagé ; les fritillaires flottant au gré du courant en bas à droite sont le chagrin ; et les violettes autour du cou d'Ophélie représentent la fidélité. »
(For sin and sacrifice must we die a) Christian Death
The Wind kissed pictures
(Supporti Fonografici, 1985)
En parterre
Montage en taille réelle de personnalités choisies par les Beatles : 57 photographies découpées et 9 statues de cire prêtées par Mme Tussaud.
Graphisme de Peter Blake et Jann Haworth, photographie de Michael Cooper
The Beatles
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Parlophone, 1967)
Dans les cheveux
Cette chanteuse de jazz aurait adopté sa coiffure ornée de gardénias après s’être brûlée avec un fer à friser juste avant d’entrer en scène. Les fleurs furent utilisées pour camoufler l’incident. Cette coiffure devint par la suite l’emblème de l’auteure de Strange fruit avant que d’autres chanteuses ne l’arborent pour lui rendre hommage.
Billie Holiday
The Billie Holiday Story, vol. III (CBS, 1973)
jkl
Au balcon
Le célèbre couple de plasticiens Pierre et Gilles a mis en scène, à sa façon iconique, ce duo composé de Grégori Czerkinsky et de Pascale Borel .
Ils réalisèrent également le vidéoclip, aux mêmes sourires immarcessibles, évoquant irrésistiblement ces couples figés devant les décors peints des studios de photo.
Mikado
Naufrage en hiver (Vogue, 1986)
Au nom de la rose
Créée en France en 1875, cette variété de roses, a recontré un tel succès aux Etats-Unis, que rebaptisée American beauty, elle est devenue la fleur officielle du district de Columbia, comme de différentes fraternités universitaires. Elle a inspiré une chanson popularisée par Frank Sinatra, puis le titre d’un film de Sam Mendes.
Graphisme d’Alton Kelley. Lu à l’envers, le titre devient Devil Kingdom
Grateful Dead
American beauty (Warner, 1970)
Flower power
L’illustrateur Alan Aldridge a réalisé nombre de dessins psychédéliques pour les Who et les Beatles. Avec Under the jasmin tree, s’illustre le Flower power typique de la fin des 60’s. Ce groupe de jazz sera le seul à être édité sur le label des Beatles.
Modern Jazz Quartet
Under the jasmin tree (Apple, 1968)
Scandaleux
Présenté par son auteur comme un disque de gospel, religieux mais joyeux, au contraire du Black album dont l’ambiance sombre et négative avait fait annuler la sortiie, cet album est une longue plage musicale enchaînant les chansons. Avec sa photo réalisée par Jean-Baptiste Mondino, la pochette fit scandale, au point d’être interdite dans plusieurs pays.
Prince
Lovesexy (Paisley Park, 1988)
Des lys délicieux
Pour son 2e album, cette grande musicienne du mouvement folk a tout fait : textes, musiques, production, interprétation (en compagnie de Stephen Stills), et son autoportrait.
On trouve certains de ses autres tableaux dans l’album Both sides now.
Joni Mitchell
Clouds (Reprise, 1969)