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Zones à dire. Pour une écopoétique transculturelle
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Dans le contexte du dérèglement climatique et de la crise écologique globale, les formes qu'emprunte la littérature lorsqu'elle manifeste un attachement concret à des lieux singuliers du monde entier revêtent une portée particulière. Rendre aux lieux leur horizon non linéaire, leurs dérangeantes lignes de fuite et leurs fractures : telle est la visée de la lecture à la fois écopoétique et transculturelle des textes littéraires que nous proposons dans ce dossier. Il s'agit d'appréhender le local dans ses espaces-temps multiples, avec les échappées et interactions qui le façonnent, autant qu'elles sont façonnées par lui. Nous nous plaçons avec Donna Haraway du côté de savoirs " réglés par une vue partielle et une voix limitée [...] pour trouver les connexions et ouvertures inattendues que les savoirs situés rendent possibles ". Sommaire. Pour une écopoétique transculturelle : introduction. Des communs à l'en-commun : quelle écopoétique ? Voix, oralités : vers une échopoétique transculturelle. Ecopoétiques décoloniales. Jardins créoles, diasporas et sorcières : lectures de l'écoféminisme caribéen. Pour une approche multiscalaire des lieux dévastés : décharge, île, ligne d'aridité. Enjeux éthiques de l'écopoétique. Lectures collectives de Pierre Bergounioux, Edouard Glissant, Nancy Huston, Sony Labou Tansi et Jules Verne. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 201, 01/03/2021»
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