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Avis des lecteurs

• TSUBAKI (le camélia) - AKI SHIMAZAKI 4/5

  Yukiko, la mère de Namiko la narratrice vient de mourir – et sa fille soupçonne fort un suicide - elle lui a laissé une longue missive dans laquelle elle évoque de troublants évènements qui n'ont pu surgir au grand jour que compte tenu des circonstances de l’époque : celle à laquelle le Japon a subi l’offensive américaine par le largage des deux bombes atomiques en août 1945 suite à son refus de signer la capitulation. Yukiko relate la relation de ses parents et la découverte qu’elle fait concernant son père. Une découverte qui va avoir un impact majeur sur la vie de toute la famille et pousser Yukiko à l’impensable. Mais le Destin est apparu sous la forme de « Fat Man », largué le 9 août 1945 soit deux jours plus tôt que prévu sur la ville de Nagasaki. Histoire d’amour, de manipulation, de lâcheté, d’égoïsme et d’amour contrarié, mais également d’un amour impossible et d’une rédemption posthume, ce récit début le cycle « Le poids des secrets » en 1999. Dans un style concis et d’une grande délicatesse, l’auteur a su restituer non seulement le contexte historique du Japon mais également faire surgir tout un éventail d’émotions. Un récit marquant et bouleversant. Et les camélias rouges seront toujours là .... Aki Shimazaki est née au Japon en 1954 ; elle vit actuellement à Montréal depuis 1991. Parallèlement à l’enseignement du japonais, elle se consacre à l’écriture. C’est en français qu’elle écrit après l’avoir étudié seule puis dans une école de langue.

  Christiane - Le 11 juillet 2024 à 08:35