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Le Collectif écologique / Xenophon Tenezakis
Article
Face à la dégradation généralisée de l'environnement, des mouvements collectifs peinent encore à émerger de façon décisive. L'impuissance de Nicolas Hulot lorsqu'il était au gouvernement français était en partie due à l'absence d'un mouvement social pour soutenir ses initiatives. Certes, une minorité active (associations, Ong, militants et citoyens tentant de changer leurs modes de vie) joue la mouche de coche de la majorité, comme le montrent les marches pour le climat actuelles, déterminées mais encore peu nombreuses. Mais cette majorité demeure passive, à cause de la difficulté de coordonner les actions des individus séparés : une action individuelle n'aura en effet que peu d'effet global sans qu'elle soit coordonnée à celle des autres. De plus, les luttes de la minorité agissante font face à un contre-mouvement, principalement mené par les acteurs économiques dont les profits sont menacés par les projets de l'écologie politique.
Voir le numéro de la revue «Esprit, 451, 01/01/2019»
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