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coup de cœur
La faïence, la peinture et le fameux bleu de Delft sont au centre de ce roman écrit par Simone Van der Vlugt. Peut-être pas autant que je ne l'imaginais, mais, il en est question tout au long des pages via le portrait de Catrijn, une jeune femme droite, courageuse et passionnée, mais surtout peintre de talent. Chose rare ainsi que mal vue dans les Pays-Bas du XVIIe siècle où la femme était cantonnée au foyer afin de s'occuper de sa maison, son mari et de ses enfants. La vie tumultueuse de Catrijn est mise en place dès le début de l'intrigue dans laquelle on devine rapidement un secret la concernant. Secret qui sera levé dans la dernière partie du roman. A ses côtés, on y découvre le petit monde de la faïence, peuplé d'hommes, d'ouvriers passionnés par leur travail. Tout comme celui de la peinture dans lequel Catrijn croise la route du peintre Rembrandt, du futur Veemer et Carel Fabritius, peintre du tableau intitulé Le Chardonneret, devenu célèbre dans le monde entier grâce au roman de Donna Tartt. D'ailleurs, elle se liera d'amitié avec ces deux derniers. Un roman léger, plein de bons sentiments, composé de personnages aux caractère bien trempés, dynamiques, sympathiques, alliant la joie de vivre et la passion envers leur travail et les autres, malgré les aléas de la vie et surtout la peste.
DAGUENET Marianne, Bibliothèque - Le 31 janvier 2023 à 14:03
Avis des lecteurs
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BLEU DE DELFT - Simone van der VLUGT
Catrijn vient d'hériter de son mari décédé de façon suspecte après un an de mariage seulement, provoquant la colère de sa belle famille ainsi que les commérages. Pour fuir ce climat hostile, elle décide de quitter le village pour prendre une place de gouvernante à Amsterdam. Tout lui réussit très facilement ; seule ombre au tableau, la présence menaçante de Jacob, le valet de ferme qui la poursuit de ses assiduités mais également de ses menaces. Catrijn va donc fuir à nouveau et rencontrer Rembrandt et Vermeer, pas moins ; tout le récit est centré sur elle-même ; de peinture, d'artisanat et d'art, de mœurs du XVIIème siècle il n'est que peu question. Catrijn est par ailleurs une femme aux mœurs assez légères, qui se marie et se sépare avec une facilité déconcertante, voyage à son gré et dans n'importe quelles conditions, ce qui me paraît assez inattendu pour ne pas dire déconcertant, en cette année 1654 où les femmes étaient corsetées dans un ensemble de contraintes sociales lourdes.Un roman décevant dans lequel on ne retrouve ni la luminosité de "La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier ni le contexte historique de "La maîtresse du peintre" de S. van der VLUGT ou la peinture de société de "Les mots entre mes mains" de G. GLASFURD qui dépeignent ces années 1650 de façon réaliste mais surtout passionnante
Christiane - Le 18 janvier 2023 à 14:16