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Musique. Le désastre, et après ? / Éric Delhaye
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Le Centre national de la musique a vu le jour en France fin 2020. Sa naissance intervient dans un contexte particulièrement délicat, la crise de Covid-19 ayant plongé le secteur dans le rouge. Les pertes pour l'année 2020 sont estimées à 4,5 milliards d'euros, principalement en raison de l'arrêt quasi total du spectacle vivant pendant la majorité de l'année. Le Centre national de la musique aura pour première mission de limiter les dégâts économiques. Lorsque la situation se sera améliorée, sa principale arme sera une nouvelle taxe de 3,5 % sur la billetterie, ensuite redistribuée afin de stimuler la création et de faire rayonner la musique en France et à l'international. Des craintes d'une institution assujettie à l'industrie musicale, privilégiant uniquement les styles "qui marchent", se sont déjà faites entendre. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 801, 01/12/2020»
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