Ce mois-ci : la poésie
Sur la thématique du Printemps des Poètes 2021 : Le désir
coups de coeur
Lampedusa, une île, des habitants, des naufragés... Profondément émouvant. |
Un régal d'humour noir et de suspense... A lire absolument dans son édition originale. |
Partez à la rencontre de cet infirmier au grand coeur. Une merveille de lecture. |
Un écrivain de la Côte
Jean-Marie Gustave Le Clézio
© ActuaLitté (in flickr.com)
Né le 13 avril 1940 à Nice, fils de Raoul et Simone Le Clézio, d’origine Bretonne immigrés à l’île Maurice.
A l’âge de sept ans, il commence à écrire des histoires dans la cabine du bateau qui le conduisait, sa mère et lui, au Nigéria, pour retrouver son père qui y était resté pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Depuis, le voyage et l’écriture seront indissociables dans son œuvre.
J.M.G Le Clézio a étudié au Lycée Masséna puis au collège universitaire à Nice. Il continuera ses études à Aix-en-Provence puis à Londres et à Bristol où il rédigera un mémoire sur « La solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux » pour l’obtention du diplôme d’études supérieures.
En 1963, son roman « Procès-verbal » est récompensé par le prix Renaudot. Le narrateur est un jeune homme Adam Pollo, marginal et solitaire, qui décide d’interroger des inconnus et de se laisser porter par les évènements.
Le roman est souvent comparé à L’étranger d’Albert Camus.
Dans les années 1970, Le Clézio change sa façon d’écrire et se dirige vers des ouvrages plus apaisés ayant pour thème l’enfance et les récits de voyage, tout en restant engagé et en dénonçant l’oppression des minorités. Cette nouvelle plume conquit ses lecteurs.
Le roman « Désert » reçoit le prix Paul Morand décerné par l’Académie Française en 1980.
Le récit mêle le destin de deux jeunes personnes : Nour, un jeune garçon faisant partie d’une caravane de Touareg et qui fuit la colonisation du Sahara par les Chrétiens, et Lalla, née dans un bidonville au Maroc près de Tanger, à l’adolescence elle n’a pas d’autre choix que de s’exiler à Marseille. L’adaptation va être très difficile.
Dans les années 1980, Le Clézio va se livrer davantage dans ses écrits avec des sujets personnels, tel que la famille. Dans deux de ses ouvrages « Chercher l’or » et « La Quarantaine » le narrateur est grandement inspiré par son grand-père Léon.
Son père sera célébré dans « L’Africain » où J.M.G Le Clézio raconte le retour de son père en France alors qu’il vivait en Afrique.
En 1990, Jean-Marie Le Clézio décide de co-fonder avec Jean Grosjean la collection « L’aube des peuples » chez Gallimard. Cette collection a pour but de faire découvrir au grand public les mythes oubliés et les textes fondateurs de la civilisation, tel que « L’Épopée de Gilgameš, l’homme qui ne voulait pas mourir »
Dans les années 2000, J.M.G Le Clézio décide de s’intéresser à un pays bien au-delà des frontières européennes : le pays au Matin Calme « la Corée ».
L’auteur étudie l’histoire du pays en passant par la religion et ses rites chamaniques.
En 2017, Le Clézio sera invité d’honneur dans la prestigieuse université pour femmes Ewha.
Il écrira un livre en 2018 « Bitna sous le ciel de Seoul » Bit signifie la lumière en coréen.
Dans cette œuvre, on découvre la ville de Séoul à travers les yeux de la jeune Bitna, une étudiante sans le sou qui raconte des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable.
En 2008, J.M.G Le Clézio reçoit le prestigieux prix Nobel de la littérature pour l’ensemble de sa carrière, le reconnaissant comme « un écrivain de la rupture, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, l’explorateur d’une humanité de l’au-delà et en dessous de la civilisation régnante ».
Pour J.M.G Le Clézio, cette distinction ne changera en rien sa façon d’écrire.
La très grande bibliographie de Jean-Marie Gustave Le Clézio en fera un des auteurs français les plus traduit au monde en passant par le japonais, le chinois, l’espagnol, le danois, l’allemand et bien d’autres encore.
Né le 13 avril 1940 à Nice, fils de Raoul et Simone Le Clézio, d’origine Bretonne immigrés à l’île Maurice.
A l’âge de sept ans, il commence à écrire des histoires dans la cabine du bateau qui le conduisait, sa mère et lui, au Nigéria, pour retrouver son père qui y était resté pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Depuis, le voyage et l’écriture seront indissociables dans son œuvre.
J.M.G Le Clézio a étudié au Lycée Masséna puis au collège universitaire à Nice. Il continuera ses études à Aix-en-Provence puis à Londres et à Bristol où il rédigera un mémoire sur « La solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux » pour l’obtention du diplôme d’études supérieures.
En 1963, son roman « Procès-verbal » est récompensé par le prix Renaudot. Le narrateur est un jeune homme Adam Pollo, marginal et solitaire, qui décide d’interroger des inconnus et de se laisser porter par les évènements.
Le roman est souvent comparé à L’étranger d’Albert Camus.
Dans les années 1970, Le Clézio change sa façon d’écrire et se dirige vers des ouvrages plus apaisés ayant pour thème l’enfance et les récits de voyage, tout en restant engagé et en dénonçant l’oppression des minorités. Cette nouvelle plume conquit ses lecteurs.
Le roman « Désert » reçoit le prix Paul Morand décerné par l’Académie Française en 1980.
Le récit mêle le destin de deux jeunes personnes : Nour, un jeune garçon faisant partie d’une caravane de Touareg et qui fuit la colonisation du Sahara par les Chrétiens, et Lalla, née dans un bidonville au Maroc près de Tanger, à l’adolescence elle n’a pas d’autre choix que de s’exiler à Marseille. L’adaptation va être très difficile.
Dans les années 1980, Le Clézio va se livrer davantage dans ses écrits avec des sujets personnels, tel que la famille. Dans deux de ses ouvrages « Chercher l’or » et « La Quarantaine » le narrateur est grandement inspiré par son grand-père Léon.
Son père sera célébré dans « L’Africain » où J.M.G Le Clézio raconte le retour de son père en France alors qu’il vivait en Afrique.
En 1990, Jean-Marie Le Clézio décide de co-fonder avec Jean Grosjean la collection « L’aube des peuples » chez Gallimard. Cette collection a pour but de faire découvrir au grand public les mythes oubliés et les textes fondateurs de la civilisation, tel que « L’Épopée de Gilgameš, l’homme qui ne voulait pas mourir »
Dans les années 2000, J.M.G Le Clézio décide de s’intéresser à un pays bien au-delà des frontières européennes : le pays au Matin Calme « la Corée ».
L’auteur étudie l’histoire du pays en passant par la religion et ses rites chamaniques.
En 2017, Le Clézio sera invité d’honneur dans la prestigieuse université pour femmes Ewha.
Il écrira un livre en 2018 « Bitna sous le ciel de Seoul » Bit signifie la lumière en coréen.
Dans cette œuvre, on découvre la ville de Séoul à travers les yeux de la jeune Bitna, une étudiante sans le sou qui raconte des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable.
En 2008, J.M.G Le Clézio reçoit le prestigieux prix Nobel de la littérature pour l’ensemble de sa carrière, le reconnaissant comme « un écrivain de la rupture, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, l’explorateur d’une humanité de l’au-delà et en dessous de la civilisation régnante ».
Pour J.M.G Le Clézio, cette distinction ne changera en rien sa façon d’écrire.
La très grande bibliographie de Jean-Marie Gustave Le Clézio en fera un des auteurs français les plus traduit au monde en passant par le japonais, le chinois, l’espagnol, le danois, l’allemand et bien d’autres encore.
Bibliographie succinte de Le Clézio
Web-série
Les coulisses de la bibliothèque
écouter/voir
La minute de poésie : Désirs de Guy de Maupassant