Ce mois-ci : Sur la route
Titres loufoques
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Date du dernier vote : 09-06-2023 16:22
Une écrivaine de la Côte
Michèle Pedinielli

crédit photo M. Z.
Michèle Pedinielli, une écrivaine de la Côte… qui a la cote !
En effet, on parle beaucoup d’elle depuis la sortie de son dernier roman, Sans Collier, paru en mars dernier. Le Monde des livres, Libération, Télérama et d’autres, ont unanimement salué l’humour et l’originalité de ce quatrième opus.
Michèle Pedinielli est née en 1968 à Nice , et y vit aujourd’hui, après une vingtaine d’années passées à Paris, où elle exerce le métier de journaliste et de rédactrice web, notamment pour Retronews, le site d'actualités historiques de la BNF.
Après sa première nouvelle, "Celle que l’on ne voit pas" en 2015, elle se consacre entièrement à l'écriture de polars, avec Boccanera, paru en 2018, et à ses trois suites.
Michèle Pedinielli nous relate les enquêtes de son héroïne, Ghjulia « Diou » Boccanera, qui comme elle, a des origines corses et italiennes, tout en vivant à Nice.
Diou exerce le métier de détective privée, ce qui permet à l'autrice de décrire la ville de Nice dans ses différentes facettes, entre le vieux Nice populaire, les riches quartiers, et les sites touristiques.
Le style de l'autrice repose sur un fond politique de gauche et féministe. Elle aborde également des sujets d'actualité comme le statut des migrants, la spéculation foncière et immobilière, l'homophobie, les groupuscules identitaires, et la corruption notamment.
Ses influences sont multiples, issues de plusieurs origines du polar mais toujours ancrées dans un contexte social, politique ou historique. : Maj Sjöwall ,Per Wahlöö, Camilla Läckberg, Arnaldur Indriðason. Également Craig Johnson, Benjamin Whitmer, Jake Hinkson. Elle cite également Fred Vargas, Deon Meyer, Andrea Camilleri, notamment avec sa série du commissaire Montalbano.

Michèle Pedinielli, une écrivaine de la Côte… qui a la cote !
En effet, on parle beaucoup d’elle depuis la sortie de son dernier roman, Sans Collier, paru en mars dernier. Le Monde des livres, Libération, Télérama et d’autres, ont unanimement salué l’humour et l’originalité de ce quatrième opus.
Michèle Pedinielli est née en 1968 à Nice , et y vit aujourd’hui, après une vingtaine d’années passées à Paris, où elle exerce le métier de journaliste et de rédactrice web, notamment pour Retronews, le site d'actualités historiques de la BNF.
Après sa première nouvelle, "Celle que l’on ne voit pas" en 2015, elle se consacre entièrement à l'écriture de polars, avec Boccanera, paru en 2018, et à ses trois suites.
Michèle Pedinielli nous relate les enquêtes de son héroïne, Ghjulia « Diou » Boccanera, qui comme elle, a des origines corses et italiennes, tout en vivant à Nice.
Diou exerce le métier de détective privée, ce qui permet à l'autrice de décrire la ville de Nice dans ses différentes facettes, entre le vieux Nice populaire, les riches quartiers, et les sites touristiques.
Le style de l'autrice repose sur un fond politique de gauche et féministe. Elle aborde également des sujets d'actualité comme le statut des migrants, la spéculation foncière et immobilière, l'homophobie, les groupuscules identitaires, et la corruption notamment.
Ses influences sont multiples, issues de plusieurs origines du polar mais toujours ancrées dans un contexte social, politique ou historique. : Maj Sjöwall ,Per Wahlöö, Camilla Läckberg, Arnaldur Indriðason. Également Craig Johnson, Benjamin Whitmer, Jake Hinkson. Elle cite également Fred Vargas, Deon Meyer, Andrea Camilleri, notamment avec sa série du commissaire Montalbano.
Bibliographie de Michèle Pedinielli
les Chroniques de Marianne
vénitiennes 
La Peur de l'amour / Henri de Régnier
Publié en 1907 par les éditions Mercure de France, Henri de Régnier (1864 - 1936) évoque l'inconstance de la jeunesse, et plus particulièrement son refus d'accepter le bonheur, l'amour lorsque ceux-ci se présentent à elle. A travers le portrait sans concession du jeune marcel Renaudier, véritable tête à claques, se complaisant dans le malheur, Henri de Régnier tente d'aborder l'aspect philosophique du bonheur, et de l'amour mais par le biais d'un roman à destination du grand public comprenant une intrigue sentimentale afin d'étayer ses propos. On peut dire que La peur de l'amour est un excellent roman sans compromis autour des sentiments qui font que la vie actuelle et / ou future devient plus douce ou un véritable enfer. Il a surtout été écrit par un écrivain - Henri de Régnier - passé de mode aujourd'hui (peut-être à cause de son atmosphère désuète et surannée) mais qui mériterait d'être à nouveau découvert.
policières 
Nuages baroques / Antonio Paolacci
La ville de Gênes est le cadre de ce polar dont on découvre sa beauté à travers de longues et minutieuses descriptions. D'ailleurs, les auteurs - Antonio Paolacci et Paola Ronco - y vivent tous les deux. On se rend compte qu'ils apprécient énormément la cité qui fourmille de vie quelque soit le quartier traversé à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Via les pérégrinations d'un trio d'enquêteurs - le sous-préfet adjoint Paolo Nigra, l'inspecteur chef Caccialepori et leur assistante Santamaria - c'est tout le petit monde des génois qui prend vie sous nos yeux. Comme dans n'importe quelle ville - italienne ou non - ces derniers possèdent une joie de vivre, un dynamisme incroyable. Ces deux sentiments côtoient des côtés sombres qu'ils tentent de dissimuler à leur entourage et à la police (lorsqu'ils ont affaire à elle) du mieux qu'ils peuvent. L'intrigue peut sembler lente, poussive de prime abord, mais, mine de rien, elle poursuit son petit bonhomme de chemin au gré des multiples indices s'accumulant entre les mains de "nos" enquêteurs avant d'aboutir à un final foisonnant. Celle-ci tourne essentiellement autour de la personnalité, des caractères de policiers en proie à des doutes, des certitudes métaphysiques, psychologiques d'ordre professionnels et/ou privés. A les voir réfléchir, se comporter ainsi, on a l'impression que l'enquête qu'ils mènent leur passe au dessus de la tête et qu'ils n'arriveront à rien quant à la découverte du coupable, mais, c'est mal les connaître en fin de compte !!! Un excellent polar sorti tout droit de l'imagination de deux très bon romanciers italiens.
littéraires 
Comme un souffle / Ferzan Ozpetek
L'action de ce court roman (231 pages) se partage entre Istanbul et l'Italie. Mais, il est surtout centré autour d'un secret de famille ayant menée deux sœurs - pourtant inséparables - vers une brouille irréversible. Dès le départ, on remarquera deux parties bien distinctes : une sous forme de lettres adressées à la sœur - Adèle - restée en Italie, mais, demeurées sans réponses de la part de cette dernière, et, dans laquelle Elsa raconte sa nouvelle vie ainsi que son état d'esprit à partir de son arrivée en Turquie. L'autre partie est plutôt un récit dans lequel se dévoile petit à petit les tragiques événements ayant menés les deux sœurs à la dispute. Mystère que l'on comprend assez vite d'ailleurs. Bien que la vie les aient séparés à jamais, on sent au fil des phrases, des mots, qu'elles souffrent en silence tout en s'aimant toujours. Souffrances causées par leur séparation et leur éloignement respectifs, mais surtout à cause des non-dits jamais exprimés par chacune d'entre elles. L'alternance entre correspondances et récits permet de mieux comprendre les circonstances menant à cette brouille. On se laisse vite happer par ces faits tragiques survenus entre ces deux femmes. Il s'agit d'une histoire émouvante sur la fragilité des liens unissant plusieurs êtres entre eux - fratries, amis - que ce soit de l'amitié et/ou de l'amour.
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Into The Wild : extrait du film tiré du roman de Jon Krakauer
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des lecteurs et des bibliothécaires
Conversation a Prague / Philip Roth Roth, Philip (1933-2018). Auteur
Deux villes / John Edgar Wideman Wideman, John Edgar (1941-....). Auteur