Ce mois-ci : Arts de la Rue
" Je travaille sur les villes, ce sont mon vrai matériau, je m'en saisis pour leurs formes, leurs couleurs mais aussi pour ce qu'on ne voit pas; leur passé ou leurs souvenirs qui les hantent". Ernest Pignon-Ernest
Une écrivaine de la Côte
Pinar Selek

Pinar Selek est une sociologue, militante antimilitariste, féministe, et écrivaine turque, exilée en France, et Niçoise d’adoption … et de cœur.
Fille d'un avocat, qui a passé quatre ans et demi en prison après le coup d’État de septembre 1980, et d'une pharmacienne, elle est par ailleurs la petite-fille de Haki Selek, un des fondateurs du Parti des travailleurs de Turquie.
Connue pour ses écrits sur les groupes opprimés en Turquie, elle plaide pour une approche sociologique en immersion : ainsi, son mémoire de DEA, soutenu en 1997, portait sur la rue Ulkër à Istanbul. Ayant partagé la vie des enfants de la rue pour mieux les connaître, elle témoigne des exclusions et souffrances des minorités.
Après ce travail, elle commence une enquête d'histoire orale sur la diaspora politique kurde au Kurdistan, en Allemagne, et en France. La police turque l’arrête le 11 juillet 1998 et lui demande de livrer les noms de ses enquêtés. Elle refuse de les donner malgré les actes de torture qu'elle subit. Commence alors une des affaires judiciaires les plus emblématiques de la répression que subissent intellectuels, universitaires étudiants, artistes et journalistes en Turquie. Peu de temps après, elle se retrouve soudainement mêlée à un faux attentat terroriste et condamnée à perpétuité : jugée quatre fois, acquittée quatre fois, la Cour Suprême turque demande l’annulation de cette décision depuis.
Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, vivant depuis 2011 en exil en France, où elle a obtenu la nationalité française en 2017.
Docteure en sciences politiques de l’université de Strasbourg, elle a soutenu sa thèse en 2014 sur les "possibilités et les effets de convergences des mouvements contestataires, sous la répression".
Elle est maitresse de conférence associée au Département de Sociologie à l'Université Nice Côte d'Azur (UCA).
Pınar Selek a publié plusieurs essais et romans, ainsi qu'un conte pour enfants.
Pinar Selek est une sociologue, militante antimilitariste, féministe, et écrivaine turque, exilée en France, et Niçoise d’adoption … et de cœur.
Fille d'un avocat, qui a passé quatre ans et demi en prison après le coup d’État de septembre 1980, et d'une pharmacienne, elle est par ailleurs la petite-fille de Haki Selek, un des fondateurs du Parti des travailleurs de Turquie.
Connue pour ses écrits sur les groupes opprimés en Turquie, elle plaide pour une approche sociologique en immersion : ainsi, son mémoire de DEA, soutenu en 1997, portait sur la rue Ulkër à Istanbul. Ayant partagé la vie des enfants de la rue pour mieux les connaître, elle témoigne des exclusions et souffrances des minorités.
Après ce travail, elle commence une enquête d'histoire orale sur la diaspora politique kurde au Kurdistan, en Allemagne, et en France. La police turque l’arrête le 11 juillet 1998 et lui demande de livrer les noms de ses enquêtés. Elle refuse de les donner malgré les actes de torture qu'elle subit. Commence alors une des affaires judiciaires les plus emblématiques de la répression que subissent intellectuels, universitaires étudiants, artistes et journalistes en Turquie. Peu de temps après, elle se retrouve soudainement mêlée à un faux attentat terroriste et condamnée à perpétuité : jugée quatre fois, acquittée quatre fois, la Cour Suprême turque demande l’annulation de cette décision depuis.
Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, vivant depuis 2011 en exil en France, où elle a obtenu la nationalité française en 2017.
Docteure en sciences politiques de l’université de Strasbourg, elle a soutenu sa thèse en 2014 sur les "possibilités et les effets de convergences des mouvements contestataires, sous la répression".
Elle est maitresse de conférence associée au Département de Sociologie à l'Université Nice Côte d'Azur (UCA).
Pınar Selek a publié plusieurs essais et romans, ainsi qu'un conte pour enfants.
les Chroniques de Marianne
vénitiennes 
La mort en gondole / Jean-Bernard Vuilleme
Une évocation du peintre graveur Louis Léopold Robert (1794 - 1835), ayant connu un certain succès de son vivant avant de sombrer dans l'oubli après sa mort à l'âge de 40 ans. A travers l'oeuvre de Louis Léopold Robert, Jean-Bernard Vuillème en profite pour suggérer toute une réflexion sur l'art, sur soi, etc., ainsi que sur un certain mal être du peintre - du moins, ce qui me semble avoir compris - concernant sa vie personnelle, ses rapports avec les autres, son métier de peintre/graveur. Mal être qui serait la cause de son suicide en 1835. Petit ouvrage pas facile d'accès, mais, intéressant car il permet de découvrir un peintre méconnu du grand public.policières 
Une sale affaire / Marco Vichi
Autant Maurizzio de Giovanni entraîne ses lecteurs à Naples, Marco Vicchi, quant à lui, plonge ses propres lecteurs à Florence autour de son héros récurrent le Commissaire Bordelli, personnage haut en couleurs, n'hésitant pas à "fricoter" avec deux ou trois petits malfrats (devenus au fil des années ses amis) pour le bien d'une enquête. Au cours de la lecture, on a l'impression que l'enquête piétine, que l'on a affaire à un officier de police incompétent, introverti, mais non, on se rend rapidement compte que l'enquête avance tranquillement au rythme des réflexions que le policier mène avec les uns et les autres, en rapport ou non avec l'enquête. Marco Vicchi est, à mon avis, un romancier à suivre.littéraires 
La forêt aux violons / Cyril Gely
A travers le portrait de son héros (Antonio), Cyril Gely retrace la biographie - certes romancée - du célèbre luthier Antonio Stradivarius (1644 - 1737). D’après ce que j’ai compris, on ne connait que peu d’éléments -biographiques ou non - sur lui, mais, les quelques sources qui subsistent montrent un personnage méthodique, consciencieux, et, surtout cherchant la perfection dans la fabrication des instruments sortant de son atelier. Chose qu’il atteindra après des années de recherches et un travail acharné. Un sublime plongeon musical avec cette évocation poétique des années d’apprentissage du jeune Antonio Stradivarius. Une formidable quête dans laquelle on assiste - en compagnie d’un génie - à la fabrication de violons, tous aussi beaux les uns que les autres. On a aussi l’impression de voir, sous nos yeux, les notes de musique dansées.écouter/voir
De l'Eau pour les éléphants d'après le roman de Sara Gruen
avis
des lecteurs et des bibliothécaires
Que va-t-on faire de Knut Hamsun ? : roman / Christine Barthe Barthe, Christine (1964-....). Auteur
L' homme à l'étui. suivi de Voisins. et de La maison à mezzanine / Anton Tchekhov Cehov, Anton Pavlovic (1860-1904). Auteur