Bibliothèque de Cessole
Infos pratiques
⚑ Palais Masséna
65, rue de France
06000 Nice
☎ Téléphone et e-mail :
04 93 91 19 50
biblio-cessole@ville-nice.fr
Prise de rendez-vous et réservation de documents par téléphone ou par e-mail
⏰ Horaires :
lundi, mercredi, jeudi, vendredi : 10h - 12h / 14h - 17h
➤ Accès :
Ligne 2 : Alsace-Lorraine
n°8 : Rivoli ; n°12 : Gambetta
www.lignedazur.com
65, rue de France
06000 Nice
☎ Téléphone et e-mail :
04 93 91 19 50
biblio-cessole@ville-nice.fr
Prise de rendez-vous et réservation de documents par téléphone ou par e-mail
⏰ Horaires :
lundi, mercredi, jeudi, vendredi : 10h - 12h / 14h - 17h
➤ Accès :
Ligne 2 : Alsace-Lorraine
n°8 : Rivoli ; n°12 : Gambetta
www.lignedazur.com
Chercher dans le catalogue de la bibliothèque de Cessole
Vous avez effectué des recherches dans notre catalogue mais votre requête n'a pas abouti ?
Essayez un autre catalogue :
- Catalogue Sudoc : www.sudoc.abes.fr
Essayez un autre catalogue :
- Catalogue Sudoc : www.sudoc.abes.fr
Consultation sur place sur rendez-vous Pas de prêt de documents.
Par téléphone, par mail (biblio-cessole@ville-nice.fr), par courrier
Photocopies (selon documents), fax, doc. numérisés.
✔ Bref historique :
Les Spitalieri de Cessole, vieille famille niçoise, apparentée aux Ripert de Montclar, aux Villeneuve-Vence et aux Sévigné ont constitué cette bibliothèque sur trois générations.
Avec Hilarion (1776-1845), président du Sénat de Nice ont primé les livres de droit et d'archéologie, puis avec Henry, ami du bibliographe Jacques-Charles Brunet et véritable créateur de la bibliothèque familiale, les éditions rares et bibliophiliques, enfin avec Victor (1859-1941), le régionalisme et la montagne. Son conseil d'administration est toujours présidé par un descendant de la famille, Bruno de Cessole.
✔ Les fonds :
Inaugurée le 15 avril 1937, cette bibliothèque constitue le plus bel ensemble historique et décoratif des Alpes-Maritimes réservé au livre.
Le fonds Cessole compte 1825 ouvrages généraux et bibliophiliques, 1795 livres sur la Provence, la Savoie et l'Italie du Nord, 5719 sur le comté de Nice et la Côte d'Azur, 435 manuscrits, 175 titres de journaux, 4 mètres linéaires de pièces d'archives, 1400 cartes et plans dont 54 manuscrits, environ 700 estampes, 7019 plaques de verre.
Parmi les ouvrages bibliophiliques, relevons : sept incunables, des Gryphe, des Estienne, des Aldes, des Elzévirs, des Cramoisy, des Léonard, de nombreux classiques français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, comme l'Astrée, le Mercure françois, la plupart des éditions des lettres de la marquise de Sévigné. Certains de ces ouvrages portent des reliures signées Canape, Chambolle-Duru, Garidel, toutes marquées du fer créé par le relieur génois Bruzzo. La série d'atlas compte les éditions anciennes de Abraham Ortelius 1571, Mercator 1595, Breughel 1588, Tassin 1631...
Grâce aux acquisitions du marquis Ripert de Montclar, procureur général au Parlement de Provence et de Hilarion de Cessole, d'importants ouvrages du XVIIIe siècle de droit et d'histoire de la Provence, comme ceux de Louvet, Bouche, Artefeuil, Gaufridi, Papon... sont présents dans la collection.
D'abord reflet du passé intellectuel d'une famille, la bibliothèque de Cessole est aujourd'hui avant tout une bibliothèque d'histoire locale.
Comme dans toutes les collections niçoises, elle préserve ce qui fait le particularisme de la région et notamment sa langue. La plupart des oeuvres dialectales sont conservées : pièces poétiques et littéraires, mais aussi libelles, journaux politiques et satiriques. Cependant, l'aire géographique concernée par les acquisitions du donateur s'étend de la Provence à la Savoie, au Piémont et à la Ligurie. Rappelons que si la région niçoise fut isolée, ses appartenances furent multiples : provençale, puis liée au duché de Savoie (1388-1792), à la France (1792-1814), au royaume de Piémont-Sardaigne (1814-1860) et enfin à la France.
La plupart des éditions des imprimeurs niçois échappèrent au dépôt légal français. François Castello au XVIIe siècle, la famille Romero, Gabriel Floteront, la Société typographique au XVIIIe siècle, puis pour le XIXe, les Suchet, Canis, Giletta, Cauvin, Malvano-Mignon, etc. sont largement représentés, parfois en unica.
L'un des mérites majeurs de Victor de Cessole fut de collecter tous les documents imprimés dans la région : ouvrages littéraires et scientifiques, livres à gravures, mais aussi placards, tracts, actes administratifs, notices techniques, documents privés, brochures commerciales, programmes, menus... Il a notamment réuni un ensemble unique de guides et récits de voyages, une collection importante d'images pieuses de saints locaux, plusieurs manuscrits majeurs, comme La Nemaïda (1823) du poète nicois Joseph-Rosalinde Rancher, les Chroniques de l'abbé Joseph Bonifacy qui s'avèrent le meilleur témoignage de la vie niçoise du début du XIXe siècle, la Noble science du blason de Jean-Baptiste d'Audiffred (vers 1750) ou encore un Liber coquino, livret de recettes du XVe siècle.
Victor de Cessole est également "l'inventeur" de la montagne niçoise.
Président de la section locale du Club Alpin, il a lancé la mode du ski, escaladé tous les sommets. Témoins de ces activités restent 7000 plaques de verre, une cinquantaine de plaquettes et un ensemble d'ouvrages de montagne, dont les bulletins des clubs alpins anglais, italiens et français depuis leurs créations.
Enfin, signalons la riche collection de cartes de Provence, de Savoie et de l'Italie du nord, ainsi que celle des plans de Nice, du XVIe au début du XXe siècle.
Le don prestigieux du chevalier a conduit d'autres érudits, ainsi que les différents conservateurs du musée à donner leur bibliothèque régionaliste et leurs archives au musée Masséna. Un deuxième fonds s'est ainsi formé et s'accroit régulièrement.
Il comprend plus de dix mille ouvrages régionalistes dont un exemplaire de la Côte d'Azur de Stephen Liégeard dédicacé à l'impératrice Eugénie et relié à ses armes, plusieurs ouvrages reliés aux armes de Napoléon 1er (don John Jaffé), un cahier manuscrit du Journal que Marie Bashkirtseff a commencé à Nice en 1872.
De nombreuses archives familiales ont aussi été déposées, réparties en 193 fonds allant du Moyen-Age à la période contemporaine, parmi lesquels le fonds Renaud de Falicon riche en chartes, le fonds "familles niçoises" aux nombreux autographes et armoiries, le fonds Canestrier relatif au folklore et à la vie religieuse, le fonds Belleudy concernant les peintres provençaux et la première guerre mondiale, ceux du chroniqueur du Second Empire Ferdinand Bac, du peintre symboliste niçois Gustave-Adolphe Mossa, du naturaliste niçois Jean-Baptiste Barla.
Pour les communes , l'histoire et les biographies locales, il faut enfin citer le très utile fonds Louis Cappatti dont les Archives municipales et la Bibliothèque municipale de Nice possèdent d'autres parties importantes. Ces fonds d'archives contiennent en outre de nombreux programmes de spectacles dont les corsos carnavalesques, partitions, tracts, affiches et placards.
Ce deuxième fonds compte aussi 150 titres de revues, 500 plans et cartes, 3500 estampes, 5000 tirages photographiques, 10000 cartes postales, 30 albums photographiques, 1286 plaques de verre du fonds Giletta. En outre, plus de 100 dossiers documentaires thématiques sont régulièrement mis à jour.
La bibliothèque de Cessole entend rester fidèle à la conception humaniste qui fut celle de cette famille liée au pays niçois, mais aussi soucieuse de ses rapports avec les provinces voisines, et qui s'est attachée à collecter tous les documents possibles pour témoigner de la vie et de la mémoire d'une région.
Les Spitalieri de Cessole, vieille famille niçoise, apparentée aux Ripert de Montclar, aux Villeneuve-Vence et aux Sévigné ont constitué cette bibliothèque sur trois générations.
Avec Hilarion (1776-1845), président du Sénat de Nice ont primé les livres de droit et d'archéologie, puis avec Henry, ami du bibliographe Jacques-Charles Brunet et véritable créateur de la bibliothèque familiale, les éditions rares et bibliophiliques, enfin avec Victor (1859-1941), le régionalisme et la montagne. Son conseil d'administration est toujours présidé par un descendant de la famille, Bruno de Cessole.
✔ Les fonds :
Inaugurée le 15 avril 1937, cette bibliothèque constitue le plus bel ensemble historique et décoratif des Alpes-Maritimes réservé au livre.
Le fonds Cessole compte 1825 ouvrages généraux et bibliophiliques, 1795 livres sur la Provence, la Savoie et l'Italie du Nord, 5719 sur le comté de Nice et la Côte d'Azur, 435 manuscrits, 175 titres de journaux, 4 mètres linéaires de pièces d'archives, 1400 cartes et plans dont 54 manuscrits, environ 700 estampes, 7019 plaques de verre.
Parmi les ouvrages bibliophiliques, relevons : sept incunables, des Gryphe, des Estienne, des Aldes, des Elzévirs, des Cramoisy, des Léonard, de nombreux classiques français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, comme l'Astrée, le Mercure françois, la plupart des éditions des lettres de la marquise de Sévigné. Certains de ces ouvrages portent des reliures signées Canape, Chambolle-Duru, Garidel, toutes marquées du fer créé par le relieur génois Bruzzo. La série d'atlas compte les éditions anciennes de Abraham Ortelius 1571, Mercator 1595, Breughel 1588, Tassin 1631...
Grâce aux acquisitions du marquis Ripert de Montclar, procureur général au Parlement de Provence et de Hilarion de Cessole, d'importants ouvrages du XVIIIe siècle de droit et d'histoire de la Provence, comme ceux de Louvet, Bouche, Artefeuil, Gaufridi, Papon... sont présents dans la collection.
D'abord reflet du passé intellectuel d'une famille, la bibliothèque de Cessole est aujourd'hui avant tout une bibliothèque d'histoire locale.
Comme dans toutes les collections niçoises, elle préserve ce qui fait le particularisme de la région et notamment sa langue. La plupart des oeuvres dialectales sont conservées : pièces poétiques et littéraires, mais aussi libelles, journaux politiques et satiriques. Cependant, l'aire géographique concernée par les acquisitions du donateur s'étend de la Provence à la Savoie, au Piémont et à la Ligurie. Rappelons que si la région niçoise fut isolée, ses appartenances furent multiples : provençale, puis liée au duché de Savoie (1388-1792), à la France (1792-1814), au royaume de Piémont-Sardaigne (1814-1860) et enfin à la France.
La plupart des éditions des imprimeurs niçois échappèrent au dépôt légal français. François Castello au XVIIe siècle, la famille Romero, Gabriel Floteront, la Société typographique au XVIIIe siècle, puis pour le XIXe, les Suchet, Canis, Giletta, Cauvin, Malvano-Mignon, etc. sont largement représentés, parfois en unica.
L'un des mérites majeurs de Victor de Cessole fut de collecter tous les documents imprimés dans la région : ouvrages littéraires et scientifiques, livres à gravures, mais aussi placards, tracts, actes administratifs, notices techniques, documents privés, brochures commerciales, programmes, menus... Il a notamment réuni un ensemble unique de guides et récits de voyages, une collection importante d'images pieuses de saints locaux, plusieurs manuscrits majeurs, comme La Nemaïda (1823) du poète nicois Joseph-Rosalinde Rancher, les Chroniques de l'abbé Joseph Bonifacy qui s'avèrent le meilleur témoignage de la vie niçoise du début du XIXe siècle, la Noble science du blason de Jean-Baptiste d'Audiffred (vers 1750) ou encore un Liber coquino, livret de recettes du XVe siècle.
Victor de Cessole est également "l'inventeur" de la montagne niçoise.
Président de la section locale du Club Alpin, il a lancé la mode du ski, escaladé tous les sommets. Témoins de ces activités restent 7000 plaques de verre, une cinquantaine de plaquettes et un ensemble d'ouvrages de montagne, dont les bulletins des clubs alpins anglais, italiens et français depuis leurs créations.
Enfin, signalons la riche collection de cartes de Provence, de Savoie et de l'Italie du nord, ainsi que celle des plans de Nice, du XVIe au début du XXe siècle.
Le don prestigieux du chevalier a conduit d'autres érudits, ainsi que les différents conservateurs du musée à donner leur bibliothèque régionaliste et leurs archives au musée Masséna. Un deuxième fonds s'est ainsi formé et s'accroit régulièrement.
Il comprend plus de dix mille ouvrages régionalistes dont un exemplaire de la Côte d'Azur de Stephen Liégeard dédicacé à l'impératrice Eugénie et relié à ses armes, plusieurs ouvrages reliés aux armes de Napoléon 1er (don John Jaffé), un cahier manuscrit du Journal que Marie Bashkirtseff a commencé à Nice en 1872.
De nombreuses archives familiales ont aussi été déposées, réparties en 193 fonds allant du Moyen-Age à la période contemporaine, parmi lesquels le fonds Renaud de Falicon riche en chartes, le fonds "familles niçoises" aux nombreux autographes et armoiries, le fonds Canestrier relatif au folklore et à la vie religieuse, le fonds Belleudy concernant les peintres provençaux et la première guerre mondiale, ceux du chroniqueur du Second Empire Ferdinand Bac, du peintre symboliste niçois Gustave-Adolphe Mossa, du naturaliste niçois Jean-Baptiste Barla.
Pour les communes , l'histoire et les biographies locales, il faut enfin citer le très utile fonds Louis Cappatti dont les Archives municipales et la Bibliothèque municipale de Nice possèdent d'autres parties importantes. Ces fonds d'archives contiennent en outre de nombreux programmes de spectacles dont les corsos carnavalesques, partitions, tracts, affiches et placards.
Ce deuxième fonds compte aussi 150 titres de revues, 500 plans et cartes, 3500 estampes, 5000 tirages photographiques, 10000 cartes postales, 30 albums photographiques, 1286 plaques de verre du fonds Giletta. En outre, plus de 100 dossiers documentaires thématiques sont régulièrement mis à jour.
La bibliothèque de Cessole entend rester fidèle à la conception humaniste qui fut celle de cette famille liée au pays niçois, mais aussi soucieuse de ses rapports avec les provinces voisines, et qui s'est attachée à collecter tous les documents possibles pour témoigner de la vie et de la mémoire d'une région.