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Avis des lecteurs

• Deux hussards 4/5

  Deux hussards de Léon Tolstoï Le comte Tourbine, un hussard arriva à l’auberge qui était pleine, des marchands, des notables du coin buvaient du champagne en discutant. Tourbine était fauché, le jeu et les femmes, évidemment. Un cavalier assis là l’invité dans sa chambre, il dit à ses compagnons avoir reconnu Tourbine, un célèbre bretteur qu’il aurait connu dans le passé. Mensonge car il n’avait pu le rencontrer mais il l’invite à jouer et à assister à un bal le soir. Par ailleurs, Iline, le cornette des uhlans, se réveille au moment où Turbine arrive et réalise qu’il a perdu des milliers de roubles la veille, de sa poche et de celle du Trésor qu’on lui avait confié. Le hasard voulut que les deux hommes, sans se connaître, appartiennent à la même division. Et une partie de cartes s’engage sans Tourbine qui préfère le bal, mais avec Iline qui veut se refaire de la veille. Tourbine fait le spectacle, charme Anna Federovna, embrasse toutes les tziganes, danse et au matin alors que tous sont fourbus, déclare qu’il repart pour Moscou dans la matinée. Vingt ans plus tard le fils du comte Tourbine vint à passer dans cette même ville. Un des premiers romans de Tolstoï, deux hommes, un père et un fils au même endroit vont croiser la même femme, prendront ils le même chemin? Un Tolstoï assez typique de ce qu’il écrira par la suite, un style simple, les personnages n’ont pas la torture morale de ceux de Dostoïevski, bien que la morale soit bien présente. Intéressant.

  M. LAVEZE Gérard - Le 31 octobre 2024 à 08:34