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Avis des lecteurs

• Une belle saloperie 4/5

  Une belle saloperie de Robert Littell Lemuel Gunn du fond de sa caravane porte un regard las sur sa vie et sur le monde, son compte en banque affiche -750, pas d’affaires en vue, sa réinsertion en tant que privé après la CIA est difficile, sa vie sexuelle se résume à quelques escapades avec sa comptable canadienne mais heureusement il a Kubra, le jeune afghane qu’il a adopté quand il est revenu de la guerre. Elle fait ses études et il veille sur elle à distance. Un soir après avoir vidangé la fosse de sa caravane 1930 qui avait servi pour Douglas Fairbanks, il remarqua des traces de pied dans le sable, c’était ceux d’Ornella Neppi ( marionnettiste de métier) qui venait lui proposer un job, essentiellement parce qu’il n’était pas trop cher. Son problème était simple, elle avait versé une caution de 125000 dollars pour un homme qui devait se présenter à une audience de justice et il avait tout simplement disparu. Or le soi-disant appartement qui servait de contre partie au cautionnement s’était avéré ne pas lui appartenir, elle n’avait pas vérifié le cadastre, elle remplissait son oncle hospitalisé ce jour là. La mission était donc simple, le retrouver, cet Emilio Gava. Gunn va donc s’embarquer dans une enquête complexe mais menée tambour battant, direction le Nevada et ses casinos, car derrière l’affaire Gava, c’est une lutte à mort entre deux familles mafieuses qu’il va devoir régler en essaya de sauver sa peau comme en Afghanistan. Un excellent polar, tonique, plein d’humour et d’humanité qui alterne souvenirs de campagne afghane et négociations houleuses.

  M. LAVEZE Gérard - Le 12 décembre 2024 à 12:15