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Entretien avec Alain Badiou à propos de Magnolia
Ce qui m’a frappée dans Magnolia, c’est la multiplicité des espaces, la multiplicité des personnages, qui sont tous principaux, la multiplicité des jeux d’acteurs qui sont tous extrêmement forts. Il y a quelque chose de très nouveau dans cette dimension, mais ce qui me semble très différent et en même temps ressemble beaucoup à l’un des premiers grands films de John Sayles, City of Hope de 1991, c’est justement cette multiplicité des espaces, des personnages, des histoires même, qui se tressent et se trament.