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Avis des lecteurs

• LES PISSENLITS - Yasunari KAWABATA 3/5

  Ineko est atteinte de cécité sélective s'exerçant au niveau du corps humain et de façon transitoire Après avoir laissé Ineko aux soins de l'hôpital psychiatrique d'Ikuta situé dans l'enceinte du temple bouddhique Jôkôji, la mère de la jeune fille qui a pris cette décision et le fiancé Hisano continuent à confronter leurs avis divergents sur cette hospitalisation qu'Hisano déplore. En repartant de l'hôpital le jeune homme très affecté par l'internement d'Ineko demande à passer la nuit dans une auberge proche par refus de s'éloigner de sa jeune promise. Leurs discussions vont évoquer un évènement marquant de la jeunesse d'Ineko très attachée à son père, militaire de haut rang ayant très mal vécu la capitulation du Japon. Une sorte de dialogue s'instaure entre eux sans que de véritables réponses soient apportées puisque chacun semble poursuivre un monologue intérieur. La belle mère est très sensible à la présence du jeune homme de l'autre côté de la cloison. Quant à lui il ne pense qu'à sa jeune promise et au désarroi qui doit être le sien dans cet hôpital. Mais nous n'en saurons pas davantage puisqu'il s'agit d'un ouvrage inachevé. Y. KAWABATA a été le premier auteur japonais à être lauréat du Prix Nobel de Littérature en 1968. Il a également été reconnu Docteur honoris causa de l’Université d’Hawaï et membre de l’Académie américaine des Arts et des Lettres en 1969. Il s'était toujours prononcé contre le suicide mais a fini par mettre fin à ses jours en 1972 près d'un an après le suicide de son disciple Y. Mishima

  Christiane - Le 14 août 2024 à 13:24