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Le Gendarme mondial du travail n'a pas d'armes / Laurence Estival
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Le point sur la faille que représente, en matière de droit du travail, le fait que l'Organisation internationale du travail (OIT) n'ait aucun pouvoir de sanction sur les Etats et les entreprises coupables d'abus. Un paradoxe, alors que l'organisme a pour rôle de veiller au respect et à l'application des normes du travail dans le monde. En conséquence, les multinationales échappent aisément aux normes édictées par les Etats et ne sont jamais condamnées. Pour couper court aux critiques, ces dernières ont élaboré leurs propres chartes en matière de responsabilité sociale, mais celles-ci sont rédigées sans aucune concertation avec les partenaires sociaux. L'avancée du respect des droits des salariés reposent donc sur la mise en place de lois, avec sanctions à la clé.
Voir le numéro de la revue «Alternatives internationales. Hors-série, 12, 01/01/2013»
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