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La sonate à Kreutzer. Romance sans paroles / Léon Tolstoï • A qui la faute ? • Le| prélude de Chopin
Edité par Editons des Syrtes. Paris - 2010
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Une histoire de couple
Récit écrit en réponse à la « sonate à Kreutzer » de son illustre époux, dans lequel celui-ci affiche une misogynie teintée de la haine de la femme, qu’il rend responsable d’incitation à la luxure, mais également un dégoût du mariage. Pour lui la femme n’est acceptable qu’enceinte et allaitante ; du reste il lui refusa toujours toute aide d’une gouvernante, de nourrice ou de personnel de maison qui auraient pu l’aider dans ses multiples tâches : Léon Tolstoï se décharge sur elle de toute l’intendance du domaine, des travaux des champs avec les paysans, des tâches domestiques, et sera le père de ses treize enfants qu’elle élèvera sans aucune aide. Le soir Sophie recopie les œuvres de son mari, au fur et à mesure de ses corrections et, accablée de fatigue, doit encore subir ses assauts brutaux. Sophie Behrs n’a que dix huit lorsqu’il demande sa main à son père : il a presque le double de son âge. Il est un ami de la famille et a vu grandir celle qu’il va épouser. Ayant reçu une très bonne éducation Sophie prend vite conscience que son mariage n’a été justifié que par une flambée de désir et que son mari ne s’intéresse ni à elle, ni à leurs treize enfants. Sa vie à lui consiste à écrire, partir à cheval à la chasse et lui faire des infidélités avec des femmes dont une des paysannes de son domaine, Aksenia, avec laquelle il aura une liaison durable et un fils. Sophie fit preuve d’une personnalité étonnante par son endurance, son caractère conciliant et le fait qu’elle aima toujours son mari en dépit de tout ce qu'il lui infligea y compris au moment de sa mort où il se réfugia en dehors du domicile et refusa de la voir
Christiane - Le 11 juillet 2024 à 08:02