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Banlieues : le vote de la "dernière confiance" / Niels Planel
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Après plusieurs années passées à travailler dans une organisation en charge de la lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement, j'ai décidé de délaisser l'approche macroéconomique pour devenir directeur de campagne d'un mouvement citoyen créé dans le cadre des élections municipales à Sevran, dans le nord du 93, une ville de 50 000 habitants parmi les plus pauvres d'un département lui-même pauvre. Vidée de départ visait à se tenir à l'écart de partis qui n'ont pas encore trouvé de réponse à leur déclin et de réinventer la vie politique à partir de la base. C'est ainsi que je me suis immergé dans la banlieue de longs mois, arpentant et apprenant à connaître des villes loin de m'être familières : Sevran, bien sûr, mais aussi Le Blanc-Mesnil, Aulnay, Bobigny, Villepinte, Montreuil, Livry-Gargan, Pavillon-sous-Bois, Le Raincy, ou encore Saint-Denis.
Voir le numéro de la revue «Esprit, 408, 01/10/2014»
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