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Notes de lectures : Marie Darrieussecq, Ma Paula, ma Virginia / Françoise Le Corre
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Si Marie Darrieussecq redoute la mièvrerie, elle ne craint pas la ferveur. A preuve les mots qu'elle emploie pour ses deux dernières publications. "Ecrire, montrer, c'était pour moi le même geste amoureux", dit-elle à la fin du livre qu'elle consacre à la vie de Paula Modersohn-Becker, peintre allemande morte à trente ans en 1907, quasi inconnue en France. Le même qualificatif revient dans le prologue à sa nouvelle traduction de "A Room of One's Own" de Virginia Woolf : "Un lieu à soi". "Traduire est la plus amoureuse des lectures", confie-t-elle. Avec l'une comme avec l'autre - "ma Paula, ma Virginia" -, elle s'embarque.
Voir le numéro de la revue «Etudes, 4228, 01/06/2016»
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