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Vive Tsai / Mathieu Macheret
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La sortie en salles (par Splendor Films) et en coffret DVD (chez Survivance) des trois premiers longs métrages de Tsai Ming-liang - "Les Rebelles du dieu néon" (1992), "Vive l'amour" (1994), "La Rivière" (1998) - nous rappelle qu'il fut l'un des cinéastes majeurs des années 90, période notamment marquée par l'émergence du nouveau cinéma taïwanais, où ce Malaisien de naissance faisait figure d'audacieux cadet entre ses aînés Hou Hsiao-hsien et Edward Yang. Sans tout à fait le perdre de vue, nous l'avions suivi avec moins d'attention dans son éloignement de la fiction et de l'industrie du cinéma, quand son oeuvre obsessionnelle trouva un prolongement dans les galeries d'art et les musées. Mais "Days", l'un des plus beaux films de l'année 2020, a l'émouvante saveur de retrouvailles, que vient entériner ce retour à ses somptueux débuts. Sommaire. Qui fuis-je ? Vers le silence, entretien avec Tsai Ming-liang.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 772, 01/01/2021»
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