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Imposture du roman
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Si elle avait consacré un numéro aux liens entre ambiguïté et fiction (numéro 111, 1998), un autre aux masques et simulacres (numéro 131, 2003) et plusieurs numéros plus anciens aux rapports entre littérature et psychanalyse, la revue "Littérature" n'avait pas encore traité frontalement la question de l'imposture. Encore est-elle ici traitée au prisme de la prose fictionnelle contemporaine, ce qui constitue un pas de côté par rapport aux approches privilégiées de la question de l'imposture par l'histoire littéraire qui traite abondamment de la figure de l'imposteur au théâtre, où, de "L'Imposteur" de Plaute au "Revizor" en passant par "Le Tartuffe", la thématique en est bien documentée. Sommaire. Avant-propos. Pactes de lecture, jeu de dupes ? Quand le roman se fait imposture. Incrédulité et mystification. Réflexions sur Segalen, des Forêts et Puech. Quel amont et quel aval pour le roman de Jordane ? Déchiffrer, déjouer : figures de l'imposture et pratiques interprétatives. Fictions du "storytelling". Entre imposture biographique et posture romanesque : l'autofiction chez Chloé Delaume. Postures et impostures narratives dans "Expiation", de Ian McEwan (2001). Du sexe au texte, l'imposture de genre. Sur Cairn : navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 202, 01/06/2021»
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