MICHEL BUTOR
1926 Mons-en-Baroeul, Haute-Savoie 2016
Romancier, essayiste et poète, Michel Butor affirmait au cours d’un entretien avoir publié « plus de 1400 ouvrages »
Il a obtenu le prix Théophraste Renaudot 1957 pour la Modification, et le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 2013.
Associé vers 1955 au groupe littéraire du Nouveau Roman, il s’en éloigne rapidement.
En effet, ce grand voyageur, professeur de littérature, auteur prolixe a un itinéraire singulier : s’il est surtout connu en France pour ces quatre romans : Le Passage de Milan, L’emploi du temps, La Modification, Degrès, il se sent rapidement à l’étroit dans les classifications de genre traditionnelles.
Avec Mobile, étude pour une représentation des Etats-Unis, écrit en 1962 il crée une nouvelle forme textuelle, violemment critiquée.
Il se penche aussi davantage sur la poésie et travaille de plus en plus avec des plasticiens, des peintres, des sculpteurs, des photographes, des musiciens.
Cette collaboration intense avec ces artistes a constitué l’essentiel des ses activités durant ses dernières années.
A partir de 1960, il commence une carrière universitaire comme professeur de littérature.
Après l’Egypte, l’Angleterre, la Grèce, la Suisse, Michel Butor part enseigner aux Etats-Unis à Bryn Mawr College à Philadelphie, tout en faisant des tournées de conférences à Boston, New-York, Los Angeles.
En 1970, il obtient un poste de professeur invité à l’Université de Nice, il y restera jusqu’en 1975. Il obtient cette année là, un poste à l’Université de Genève, d’abord provisoire, il va devenir définitif jusqu’à l’heure de la retraite en 1991.
Cependant, Michel Butor restera domicilié à Nice jusqu’en 1986, il s’installe alors à Lucinges, un village de Haute-Savoie, proche de Genève
Fonds Michel Butor
Durant les années niçoises, Michel Butor a participé activement à la vie intellectuelle de la cité et y a noué de nombreuses amitiés. Il établit notamment des relations cordiales avec la bibliothèque et avec son conservateur Monsieur Rohou.
C'est dans le courant de l’année 1970 qu’il commence à faire don d’une partie de sa bibliothèque personnelle et de ses manuscrits à la bibliothèque de Nice.
Des versements réguliers se poursuivront jusqu’en 2015. Ils sont accompagnés d’une importante correspondance avec les conservateurs successifs de la bibliothèque (cartes postales originales (boite Ms 89).
A l’image de son œuvre, le fonds de Michel Butor est varié et suit l’évolution multiforme de sa création : il est constitué de livres de l’auteur, de leurs traductions dans de multiples langues, de livres critiques et de thèses le concernant, de nombreuses traductions, de revues, tirés à part, DVD.
Ainsi que diverses formes de livres : livres d’artistes, livres objets, maquettes de livres d’artistes, épreuves, catalogues d’exposition, éphémera témoignant de la richesse des échanges avec de nombreux artistes. (2300 ouvrages cotés BUT)
La bibliothèque détient quelques documents d’archives personnelles : carnets personnels, photographies, cassettes audio de ces cours à Genève (2 années)…
On compte aussi 89 boîtes de manuscrits, tapuscrits, épreuves …
Et enfin environ 7900 ouvrages de sa bibliothèque personnelle souvent dédicacés et qui sont un reflet de l’activité littéraire de ces 40 dernières années. (Cotés BU)
Romancier, essayiste et poète, Michel Butor affirmait au cours d’un entretien avoir publié « plus de 1400 ouvrages »
Il a obtenu le prix Théophraste Renaudot 1957 pour la Modification, et le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 2013.
Associé vers 1955 au groupe littéraire du Nouveau Roman, il s’en éloigne rapidement.
En effet, ce grand voyageur, professeur de littérature, auteur prolixe a un itinéraire singulier : s’il est surtout connu en France pour ces quatre romans : Le Passage de Milan, L’emploi du temps, La Modification, Degrès, il se sent rapidement à l’étroit dans les classifications de genre traditionnelles.
Avec Mobile, étude pour une représentation des Etats-Unis, écrit en 1962 il crée une nouvelle forme textuelle, violemment critiquée.
Il se penche aussi davantage sur la poésie et travaille de plus en plus avec des plasticiens, des peintres, des sculpteurs, des photographes, des musiciens.
Cette collaboration intense avec ces artistes a constitué l’essentiel des ses activités durant ses dernières années.
A partir de 1960, il commence une carrière universitaire comme professeur de littérature.
Après l’Egypte, l’Angleterre, la Grèce, la Suisse, Michel Butor part enseigner aux Etats-Unis à Bryn Mawr College à Philadelphie, tout en faisant des tournées de conférences à Boston, New-York, Los Angeles.
En 1970, il obtient un poste de professeur invité à l’Université de Nice, il y restera jusqu’en 1975. Il obtient cette année là, un poste à l’Université de Genève, d’abord provisoire, il va devenir définitif jusqu’à l’heure de la retraite en 1991.
Cependant, Michel Butor restera domicilié à Nice jusqu’en 1986, il s’installe alors à Lucinges, un village de Haute-Savoie, proche de Genève
Fonds Michel Butor
Durant les années niçoises, Michel Butor a participé activement à la vie intellectuelle de la cité et y a noué de nombreuses amitiés. Il établit notamment des relations cordiales avec la bibliothèque et avec son conservateur Monsieur Rohou.
C'est dans le courant de l’année 1970 qu’il commence à faire don d’une partie de sa bibliothèque personnelle et de ses manuscrits à la bibliothèque de Nice.
Des versements réguliers se poursuivront jusqu’en 2015. Ils sont accompagnés d’une importante correspondance avec les conservateurs successifs de la bibliothèque (cartes postales originales (boite Ms 89).
A l’image de son œuvre, le fonds de Michel Butor est varié et suit l’évolution multiforme de sa création : il est constitué de livres de l’auteur, de leurs traductions dans de multiples langues, de livres critiques et de thèses le concernant, de nombreuses traductions, de revues, tirés à part, DVD.
Ainsi que diverses formes de livres : livres d’artistes, livres objets, maquettes de livres d’artistes, épreuves, catalogues d’exposition, éphémera témoignant de la richesse des échanges avec de nombreux artistes. (2300 ouvrages cotés BUT)
La bibliothèque détient quelques documents d’archives personnelles : carnets personnels, photographies, cassettes audio de ces cours à Genève (2 années)…
On compte aussi 89 boîtes de manuscrits, tapuscrits, épreuves …
Et enfin environ 7900 ouvrages de sa bibliothèque personnelle souvent dédicacés et qui sont un reflet de l’activité littéraire de ces 40 dernières années. (Cotés BU)