scène locale - inclassable
Frédéric L'Epée
© Photographie de Jean-Sebastian Nass
Guitariste autodidacte, Frédéric L’Epée débute sa carrière dans les années 70, en fondant le groupe de rock progressif Shylock (voir par ailleurs).
Dans les années 80, il étudie au conservatoire de Nice la composition, l’harmonie, le contrepoint et la fugue, récompensé par un premier prix en 1988.
Il crée l’ensemble de guitares électriques Philharmonie, auteur de 5 albums dont 4 pour le label américain Cuneiform (nous y reviendrons).
En 1995, il crée avec 13 de ses étudiants le Cercle des Guitares de Nice, formation avec laquelle il interprète aussi bien de la musique baroque – Bach, Vivaldi, Couperin - que du rock – Led Zeppelin, Brian Eno, Fred Frith - ou de la musique contemporaine – Steve Reich, Terry Riley…
En 2000, après une série de concerts en duo « au Pesce et à L’Epée », il fonde avec le guitariste Serge Pesce, le Groupement des Libres Improvisateurs (le fameux GLI, dont nous vous narrerons bientôt les aventures) et peu après le groupe rock Yang, auteur de trois albums.
Il quitte ensuite Nice pour Paris où il enseigne la guitare électrique de 2003 à 2013, créant notamment des workshops à la Cité de la Musique.
Depuis 2013, il vit, enseigne, compose et enregistre à Berlin.
Mais cette succincte biographie ne serait pas complète si nous n’y mentionnions ces nombreux albums solos, voguant entre rock progressif et musiques ambiantes, et ses prestations scéniques du même acabit, certaines pouvant durer une journée entière comme les inoubliables performances à la Bibliothèque Lamartine de Nice ou au Château-Musée de Mouans-Sartoux…
On doit aussi à ce brillant touche à tout quelques pièces contemporaines pour orchestre…
Site internet : www.fredericlepee.eu
Vidéos : L’Epée joue Bach / L’Epée joue L’Epée
Guitariste autodidacte, Frédéric L’Epée débute sa carrière dans les années 70, en fondant le groupe de rock progressif Shylock (voir par ailleurs).
Dans les années 80, il étudie au conservatoire de Nice la composition, l’harmonie, le contrepoint et la fugue, récompensé par un premier prix en 1988.
Il crée l’ensemble de guitares électriques Philharmonie, auteur de 5 albums dont 4 pour le label américain Cuneiform (nous y reviendrons).
En 1995, il crée avec 13 de ses étudiants le Cercle des Guitares de Nice, formation avec laquelle il interprète aussi bien de la musique baroque – Bach, Vivaldi, Couperin - que du rock – Led Zeppelin, Brian Eno, Fred Frith - ou de la musique contemporaine – Steve Reich, Terry Riley…
En 2000, après une série de concerts en duo « au Pesce et à L’Epée », il fonde avec le guitariste Serge Pesce, le Groupement des Libres Improvisateurs (le fameux GLI, dont nous vous narrerons bientôt les aventures) et peu après le groupe rock Yang, auteur de trois albums.
Il quitte ensuite Nice pour Paris où il enseigne la guitare électrique de 2003 à 2013, créant notamment des workshops à la Cité de la Musique.
Depuis 2013, il vit, enseigne, compose et enregistre à Berlin.
Mais cette succincte biographie ne serait pas complète si nous n’y mentionnions ces nombreux albums solos, voguant entre rock progressif et musiques ambiantes, et ses prestations scéniques du même acabit, certaines pouvant durer une journée entière comme les inoubliables performances à la Bibliothèque Lamartine de Nice ou au Château-Musée de Mouans-Sartoux…
On doit aussi à ce brillant touche à tout quelques pièces contemporaines pour orchestre…
Site internet : www.fredericlepee.eu
Vidéos : L’Epée joue Bach / L’Epée joue L’Epée
Melonious Quartet
Le mandoliniste et chanteur occitan Patrick Vaillant sévit sur les scènes d’ici depuis quelques décennies – nous aurons l’occasion d’y revenir – et son amour de cet instrument, aux yeux de certains désuet, l’a amené à rencontrer d’autres amateurs de plectres*.
C’est ainsi qu’est né il y a une quinzaine d’années le quatuor de mandolines Melonious quartet, auteur de plusieurs albums où se côtoient compositions originales, transcriptions de musiques savantes – Satie, Poulenc… -, ou encore arrangement de musiques populaires.
Il y a quelques années, on savait pouvoir entendre cette étonnante et talentueuse formation, chaque année début juillet, à Puget-Théniers où le quartet organisait le festival Mandopolis. Si le festival existe toujours donnant l'occasion de découvrir cet instrument dans toute sa diversité, de la petite mandoline napolitaine à l’impressionnant mandoloncelle, ainsi que des
musiciens qui, partout dans le monde, s’évertuent à faire vivre les belles sonorités de ces instruments en leur offrant de nouveaux répertoires, le groupe, lui, a mis un terme à sa collaboration en 2015.
*petit accessoire que l’on tient entre le pouce et l’index et que l’on nomme plus couramment maintenant médiator.
Site internet : http://melonious.mandopolis.org
Not to be
Si le monde de la musique nous a offert, au cours du XXe siècle, nombre d’ovnis sonores ne se rattachant à aucun genre musical, de ceux dont discothécaires et disquaires ont longuement discuté du rayon dans lequel les ranger, les premiers leur créant une classe à part – 450 : open music – les seconds finissant par renoncer à les proposer à leur public, la Côte d’Azur se montra quant à elle plutôt avare en ce domaine.
C’est à l’été 1991 que les multi-instrumentistes Frédérik Brandi (ex Elephant talk), Laurent Chalef (par ailleurs membre du groupe Philharmonie) et Joëlle Vinciarelli (artiste peintre dont l’étonnante carrière musicale ne fait ici que commencer) vont créer de toute pièce une musique empreinte de poésie, influencée par tant d’autres qu’elle ne ressemble à rien, et qu’ils qualifieront eux-même de musique naïve, une A.O.C. qui leur va comme un gant et qu’auraient pu s’approprier des formations telles que le Bel Canto Orchestra de Pascal Comelade ou le Penguin Cafe Orchestra du regretté Simon Jeffes. Deux albums – le second en duo après le départ de Laurent – où les instruments les plus exotiques côtoient un pianocolor ou une cloche à fromage, et quelques concerts désormais historiques – au Théâtre de la Cité, au musée Matisse dans le cadre du festival Manca… - nous tiennent lieu de souvenirs, en attendant une réédition augmentée de l’intégrale du groupe… Qui sait ?
Si le monde de la musique nous a offert, au cours du XXe siècle, nombre d’ovnis sonores ne se rattachant à aucun genre musical, de ceux dont discothécaires et disquaires ont longuement discuté du rayon dans lequel les ranger, les premiers leur créant une classe à part – 450 : open music – les seconds finissant par renoncer à les proposer à leur public, la Côte d’Azur se montra quant à elle plutôt avare en ce domaine.
C’est à l’été 1991 que les multi-instrumentistes Frédérik Brandi (ex Elephant talk), Laurent Chalef (par ailleurs membre du groupe Philharmonie) et Joëlle Vinciarelli (artiste peintre dont l’étonnante carrière musicale ne fait ici que commencer) vont créer de toute pièce une musique empreinte de poésie, influencée par tant d’autres qu’elle ne ressemble à rien, et qu’ils qualifieront eux-même de musique naïve, une A.O.C. qui leur va comme un gant et qu’auraient pu s’approprier des formations telles que le Bel Canto Orchestra de Pascal Comelade ou le Penguin Cafe Orchestra du regretté Simon Jeffes. Deux albums – le second en duo après le départ de Laurent – où les instruments les plus exotiques côtoient un pianocolor ou une cloche à fromage, et quelques concerts désormais historiques – au Théâtre de la Cité, au musée Matisse dans le cadre du festival Manca… - nous tiennent lieu de souvenirs, en attendant une réédition augmentée de l’intégrale du groupe… Qui sait ?