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Hommage à Jura Brüschweiler
Il suffit d’entendre Jura Brüschweiler parler de Ferdinand Hodler, de la volonté et du culot avec lesquels le peintre prend La Nuit « sous son bras » et l’emmène au Salon du Champ-de-Mars (1891), à Paris, pour voir surgir dans sa voix un Hodler véritablement vivant, tout autre que celui de la littérature. Peut-être est-ce parce que Jura Brüschweiler (*1924) a fréquenté les « témoins » de Hodler, mais certainement aussi parce que c’est un homme passionné. Nous aurions aimé partager un peu de ses souvenirs autour d’un entretien, hélas la santé de Jura Brüschweiler nous a contraint à renoncer à cette discussion.