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• Les captifs du lys blanc 4/5

  Les captifs du Lys Blanc de Santiago Gamboa Un homme est réfugié dans un hangar à Pékin, il s’appelle Régis, c’est le nom qu’il se donne, il est greffier de profession, en fait on apprendra qu’il est prêtre, Il garde quelque chose, enveloppé dans un sac plastique scellé, un manuscrit en chinois, il l’a vu mais ne sait pas ce qu’il représente. Par contre ce qu’il sait c’est que de nombreuses personnes sont à sa recherche. Progressivement il s’angoisse au point de garder le manuscrit contre sa peau. On l’a informé qu’une personne allait venir pour sortir le manuscrit de Pékin, il attend. Va se trouver en Chine un certain Suarez Salcedo, journaliste que son patron va expédier là bas pour un reportage sur les catholiques, accompagné d’un fonctionnaire de la direction de la radio, Pétit, bien qu’il eut préféré rester à Paris. Mais en transit à Hong Kong on lui annonce qu’il doit se rendre seul à Pékin. Également un docteur Gisbert Klauss, originaire de Westphalie, passionné de sinologie, philologue va se trouver à Pékin. Comment Nelson Chouchén Otálora péruvien de Cuzco, poète reconnu qui détestait la poésie qui ne rêvait que de faire partie du boom latino américain, se retrouva à Pékin, c’est tout simple, son grand père était chinois et il voulait partir à la recherche de ses origines. Ces trois personnages arrivèrent en même temps à Pékin, aéroport de Nunyuan, à 12.30, ils était voisins pour récupérer leurs valises. Ils n’allaient pas dans le même hôtel, ne se connaissaient pas mais avaient le même objectif, un vieux manuscrit. Un roman plein d’érudition comme Gamboa aime les écrire, un scénario de film, c’est d’une grande drôlerie, embrouillé à souhait et j’ai eu grand plaisir à suivre ce polar qui nous ramène au temps des Boxers.

  M. LAVEZE Gérard - Le 15 février 2025 à 07:46