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Avis des lecteurs

• BOURGEOISIES - Natalia GINZBURG 4/5

  Deux récits de familles italiennes dans les années 1960 : "Famille" et "Bourgeoisie". Carmine et Ivana qui se sont séparés après plusieurs années de vie commune et la mort d’un enfant sont devenus inséparables depuis qu’ils sont amis même si chacun est pourvu d’une famille. Ilaria est veuve mais vit dans le même immeuble que son beau frère Piétro qui entretient toute la famille : sa nièce Aurora a décidé d’épouser Aldo, tous deux âgés de dix huit ans ; aucun ne travaille et Aurora va avoir des enfants qui portent le nom d’Aldo bien qu’il n’en soit pas le père. Lui néglige de faire un déni de paternité. Les démarches l'ennuient bien qu'ils se soient séparés. C’est la vie familiale que saisit Natalia Ginzburg dans ses détails les plus ordinaires, les relations sociales convenues, les disputes, l’ennui qui survient dans un couple, dans une famille. Son écriture, très personnelle et originale n’enjolive rien, elle se limite au quotidien, dans un langage simple qui donne aux êtres et au temps une densité incomparable : celle de la vie tout simplement. Natalia Ginzburg a été l'épouse de Léone Ginzburg, actif dans le mouvement de résistance antifasciste italien avant qu'il ne soit capturé et tué par la Gestapo en 1944. Elle se remariera quelques années plus tard avec Gabriele Baldini, directeur italien de la Culture à Londres. Elle a été l'amie de I. Calvino et de C. Pavese et a reçu les prix littéraires les plus prestigieux en Italie. Elle est considérée aux Etats Unis comme une pionnière dans son style d'écriture.Elle est morte en 1991.

  Christiane - Le 27 août 2022 à 07:01