Se procurer le document
Autre format
Issus de la même oeuvre
Avis
Avis des lecteurs
-
Les pâtres de la nuit
Les pâtres de la nuit de Jorge Amado Les pâtres de la nuit, ce sont Curió le romantique ou Jesuino Le Coq Fou, la Rafale, petit et maigrichon, le Nègre Massu, Tibéria et ses pensionnaires, l’Ygrec ou encore Jesus le tailleur et bien sûr, le caporal Martim, car c’est ce dernier, absent, qui alimente grandement la chronique locale. Mais il faut commencer par le début, c’est à dire l’arrivée d’Otalia qui venait de Bonfim où elle était entretenue par le fils d’un ponte du coin auquel son père avait coupé les vivres et l’avait menacée donc elle était vite fait partie vers Bahia, hautement recommandée par Tibéria( entre mères maquerelles on se soutient) et la malchance voulut qu’on lui avait fauché sa valise et un paquet auquel elle tenait beaucoup, elle avait décrit l’homme en arrivant au bistrot à Curió que Tibéria avait chargé de l’aider. Tout le monde fit bon accueil à Otalia, on peut même dire qu’ils étaient tous prêts à s’en occuper de très près, mais le problème est qu’elle arriva au milieu d’une affaire autrement plus grave et importante que la sienne, l’information que tous venaient d’apprendre était incroyable et dangereuses, le caporal Martim allait se marier, revenir à Bahia, il n’avait plus de maîtresses, n’allait plus voir les filles et allait se marier, la rumeur était formelle, il était amoureux de Marialva, à la peau couleur de miel et au petit grain noir sur son épaule avec son sein voluptueux, des témoins les avait vus main dans la main, c’était une catastrophe, car sans le caporal Martim il n’y avait plus de fêtes à Bahia. Certains osaient même prétendre qu’il envisageait de travailler… Dans une deuxième histoire, en reprenant certains personnages de la première partie, Amado nous conte les péripéties pour la désignation d’un parrain dans un baptême à organiser… Quant au dernier récit il s’agit de l’invasion de la Butte de Tue-Le-Chat, mais c’est une toute autre affaire… Amado de sa langue fleurie nous entraîne dans la vie quotidienne de fêtards, de traînards, qui vivotent de combines au milieu du Château, le domaine des filles de joie. C’est truculent, on sent tout l’amour que l’auteur éprouve pour ces Pâtres de la Nuit qu’on a grand plaisir à suivre.
M. LAVEZE Gérard - Le 27 mai 2024 à 17:45