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Le Silence assourdissant de la RNT. La radio numérique terrestre, entre indifférence et scepticisme. / Edouard Laugier
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Tour d'horizon, à l'été 2014, du paysage radiophonique français peu enclin à se lancer dans l'aventure de la radio numérique terrestre (RNT). A peine 15 % des stations de la bande FM, sans grandes stations phare, émettant seulement dans quelques grandes villes françaises, migrent vers la RNT. Les réticences persistent malgré la volonté politique de rendre la RNT gratuite et les avantages technologiques tels l'augmentation des canaux d'émission alors que la bande FM est saturée, la qualité du son, l'association de services interactifs. On note : un investissement un peu trop conséquent qui fragilisera le modèle publicitaire des stations qui a généré un CA de 4,3 milliards d'euros bruts en 2013. A noter également, que l'investissement se reporte également sur l'auditeur qui devra remplacer ses postes de radio tandis qu'il s'est déjà habitué à écouter la radio à partir de la télévision ou d'un smartphone. Un encadré sur le développement de la RNT dans le monde. Des données chiffrées clés sur la radio en France avec l'audience cumulée, l'audience en prime time, les habitudes d'écoute.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1725, 01/08/2014»
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