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Le Docteur Julius Hallervorden et sa collection de cerveaux en République fédérale d'Allemagne / Jean-Marc Dreyfus
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En 1922, le neurobiologiste allemand Julius Hallervorden donna, avec son collègue Hugo Spatz, son nom à une maladie neurodégénérative du cerveau. En 1996, une campagne demanda que son nom soit effacé en raison de son travail sous le nazisme. Hallervorden n'avait pas participé directement à l'opération T4 d'assassinat des malades mentaux, mais il avait récupéré deux mille cerveaux de victimes pour ses recherches. Cet article décrit comment ces faits sont venus fort tardivement à la connaissance du milieu médical international. En 1945, Hallervorden ne nia pas avoir reçu les cerveaux mais refusa toute responsabilité dans l'opération T4. Jusqu'à sa mort en 1965, il s'opposa méthodiquement à toute divulgation de son passé, réécrivant plusieurs fois son récit, appuyé par l'ensemble de ses collègues allemands.
Voir le numéro de la revue «Vingtième siècle, 131, 01/07/2016»
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