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Suffrages et marchandages à la Commission / Sébastien Maillard
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Une élection ne se limite pas à ses résultats. La manière dont ces derniers commandent le choix des gouvernants et des politiques menées renseigne sur la qualité des infrastructures démocratiques de l'Etat ou de l'organisation qui s'y soumet. Les élections européennes de mai 2019 doivent s'apprécier à l'aune de ces deux dimensions. A l'absence de net vainqueur sorti des urnes s'est ajouté un cadre mal assuré voire disputé pour tenir compte des résultats dans les nominations aux plus hauts postes européens, à commencer par la présidence de la Commission.
Voir le numéro de la revue «Esprit, 458, 01/10/2019»
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