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Fin de vie. "Il faut réformer la loi". Le manifeste des 109
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Depuis décembre 2022, 185 personnes tirées au sort examinent la loi française sur la fin de vie et ses limites, dans le cadre d'une convention citoyenne. Elles doivent rendre leurs conclusions le 2 avril 2023. En attendant de savoir ce qu'on fera le président de la République, les 109 signataires du manifeste que publie "L'Obs" sont comme la grande majorité des Français : ils souhaitent l'évolution d'un cadre légal qui, à ce jour, interdit de choisir librement l'heure de sa mort, lorsque l'on souffre de façon intolérable d'une maladie incurable. Pourquoi ne pas, sur un sujet si grave, ouvrir à chacun la possibilité de disposer de lui-même jusqu'au bout ? C'est ce qui se passe depuis des années déjà en Belgique, comme le montre notre reportage. Et c'est bien l'une des questions que posent les douloureux témoignages de plusieurs signataires du manifeste des 109, à commencer par celui de Nathalie Baye. Sommaire. Nathalie Baye : "Notre mort doit nous appartenir". Laure Adler : "Il faut réintroduire la mort dans nos vies". Benoît Cohen : "Nous avons voulu que mon père parte en douceur". Roxane Guichard : "Devoir s'exiler pour mourir ajoute de petites souffrances à une très grande". Pascal Le Mignant : "Guy avait interpellé Emmanuel Macron". François Galichet : ''Je n'avais aucun doute sur sa volonté d'en finir". Nicolas Menet : "Mes trois recommandations". L'heure du choix. La voie de la Belgique.
Voir le numéro de la revue «l' Obs, 3049, 16/03/2023»
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