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Avis des lecteurs

• Fumée 4/5

  Fumée d’Ivan TOURGUENIEV Baden Baden, 10 août 1962, dans le salon de conversation on pouvait voir des russes, hommes et femmes, écouter de la musique, la Travolta ou une valse de Strauss, discuter et, un peu à part, un homme, Grégoire Mikhaïlovitch Litvinof. Il se fait aborder par Potoughine, conseiller de cour en retraite, qu’il avait croisé dans une soirée agitée, puis après un échange interessant rentre dans sa chambre et y trouve un bouquet de fleurs. Intrigué, il interroge le garçon qui lui dit que c’est une femme qui est venue, élégante, peut-être une princesse car elle lui a laissé deux florins. Perplexe il dort mal lorsqu’il se réveille en sursaut »Serait-ce elle? ». Lui revient alors en mémoire les années 1850 pendant lesquelles il avait connu les Osinine, nobles ruinés que son père avait aidé, il avait été amoureux d’Irene leur fille, ils devaient se fiancer, et puis il y avait eu ce bal, la carte, les fleurs, il avait eu tant de mal à s’en remettre. C’était si loin, il était d’ailleurs fiancé à Tatiana, Irene s’était mariée. Et il la rencontra avec son mari, un général et d’autres militaires, Litvinof détesta leur esprit, s’esquiva et rentra, songeant à sa Tatiana. Mais ce n’était que le début de cette aventure sans fin… Un premier amour dure t il toujours, existe t il des femmes fatales, le pardon est il possible, tels sont les thèmes abordés par TOURGUENIEV au milieu bien sûr de l’âme slave et de ses états d’âme, à moins que tout ne soit que fumée…

  M. LAVEZE Gérard - Le 04 septembre 2024 à 07:14