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Les Banques privées face à la 3e directive anti-blanchiment : KYC ("Know Your Customer") : la confiance à double sens / Aymeric Marolleau
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Eclairage, en avril 2011, sur les nouvelles pratiques des banques privées, en France, dans le cadre de la lutte anti-blanchiment qui s'est progressivement étendue à toutes les sommes frauduleuses et à tous les secteurs en 20 ans. Les banques privées ne sont pas en reste, l'activité de gestion de fortune étant par essence surexposée au risque de blanchiment de capitaux. Elles se sont dotées de services conformités efficaces et performants, pour ne pas risquer leur réputation en opérations hasardeuses. Mais la transposition de la troisième directive européenne pose la question de l'équilibre entre l'offre de produits adaptés aux clients fortunés, et les exigences réglementaires en matière de transparence. Faisant parfois le choix de se débarrasser d'un client douteux plutôt que de déclarer un soupçon de fraude, elles s'évertuent par ailleurs à transformer les exigences de conformité en un vecteur d'image d'éthique et de transparence. Encadré sur le nombre de déclarations en hausse au cours des dernières années auprès de Tracfin (cellule anti-blanchiment et anti-corruption du ministère de l'Economie).
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1563, 21/04/2011»
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