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Jean-Marie Delarue : "Une prison plus humaine contribue à la sécurité" / François Koch
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Alors que la spectaculaire évasion du braqueur Rédoine Faïd, le 13 avril 2013, à Sequedin (Nord), a relancé le débat sur les prisons françaises, "L'Express" interroge un homme qui les connaît parfaitement : Jean-Marie Delarue. En 2008, ce conseiller d'Etat, aujourd'hui âgé de 68 ans, a été nommé, le premier, contrôleur général des lieux de privation de liberté par Nicolas Sarkozy, bien qu'il ait participé aux cabinets de deux ministres socialistes, Jacques Delors et Michel Delebarre. En 2011, il a survécu au projet d'absorption du poste par le Défenseur des droits grâce à un soutien aussi unanime que flatteur. Il est demeuré indépendant. En demandant, en pleine campagne pour les législatives de 2012, une mesure d'amnistie en faveur des détenus, il a provoqué la colère de l'Elysée, contraint de lui imposer une fin de non-recevoir pour ne pas être taxé d'angélisme par l'UMP. En reprochant aux gardes des Sceaux de tous bords d'avoir laissé à l'abandon la prison marseillaise des Baumettes, il a mis en difficulté Christiane Taubira. Ses convictions, dévoilées ici, sont décapantes.
Voir le numéro de la revue «L' Express, 3224, 17/04/2013»
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