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Avis des lecteurs

• Colombie 5/5

  Des hommes en noir de Santiago Gamboa Colombie. Dans les montagnes en pays Nasa, une fusillade, une embuscade près d’un pont, les cibles sont deux 4x4 noirs et un hummer noir également, les agresseurs sont des hommes en noir, ça tire de partout, puis deux tirs de bazooka et le hummer est renversé. Arrive un hélicoptère qui sauve les occupants du hummer, un homme et deux femmes, ils nettoient le secteur il ne reste plus rien, ils décollent. Aucune trace. C’est le récit que fera à la police un anonyme, un garçon, Franklin qu’on devouvrira plus tard. L’information arrivera jusqu’au procureur Jutsiñamuy qui ne put la corroborer car la police déclara subitement que c’était une erreur, qu’il ne s’était rien passé. Mais le lendemain l’informateur anonyme téléphona de nouveau, alors le procureur contacta Julietta, une journaliste qui adorait enquêter sur les meurtres violents. Elle se rendit sur place avec sa secrétaire Johanna qui avait passé de nombreuses années dans les rangs des FARC jusqu’à ce que la paix soit signée avec le gouvernement. Elles vont trouver Franklin qui confirmera l’histoire, deux douilles de mitrailleuse, et un motard qui les suit. Le procureur de son côté remonte la chaîne d’information pour comprendre pourquoi la police s’était rétractée. Quelques jours plus tard, des corps criblés de balles de mitrailleuses apparaissent dans un fossé… Les armes ont été déposées en Colombie officiellement, de nombreux militaires ont été démobilisés et les FARC ont cessé la lutte armée mais beaucoup se sont reconvertis dans des services de sécurité au compte d’hommes riches et puissants dont des leaders d’églises évangéliques, pentecôtistes ou autres et c’est dans ce milieu que cette passionnante enquête nous entraine. Julietta est le personnage fort de cette enquête, minée par ses années de mariage raté, alcoolique et obsédée sexuelle, mais d’autres femmes jouent un rôle important face à des « hommes d’église »qui par leur charisme troublant savent profiter de leurs ouailles. Un excellent polar que j’ai difficilement lâché avant sa conclusion.

  M. LAVEZE Gérard - Le 13 août 2024 à 10:17