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Allons voir si la rose... / Zulma Ramirez
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Symbole de la St-Valentin, la rose ne possède pourtant pas un mode de production très romantique en 2020. Généralement cultivées dans des pays proches de l'Equateur, en Amérique du Sud et en Afrique, ces fleurs pompent les réserves hydrauliques de ces territoires, reçoivent des projections de nombreux produits phytosanitaires et nécessitent le travail répétitif de plusieurs dizaines d'ouvriers, souvent mal payés. Cette production de masse est ensuite prise en charge par de gros exploitants qui transportent et revendent ces roses en Amérique ou en Europe, cinq fois plus cher que leur tarif d'achat auprès des producteurs. Produit non-alimentaire, la rose n'est que peu impactée par les interdictions d'utilisation de produits dangereux, et ne connaît pas non plus le bio. Une étude menée en Belgique auprès de fleuristes montrait qu'ils étaient en contact avec plus de 100 substances toxiques lorsqu'ils manipulaient des roses. De quoi briser les mythes amoureux. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 791, 01/02/2020»
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