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Silence de l'image, violence du regard. Sur Georges Didi-Huberman / Eric Marty
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Comme certains, nombreux peut-être, Eric Marty est, un jour, entré dans l'oeuvre de Georges Didi-Huberman pris par la certitude anticipée de pénétrer dans un univers très silencieux. Il ne se rappelle plus bien de quel livre il s'agissait. Peut-être "Devant l'image" ou "Ce que nous voyons, ce qui nous regarde". Les livres qui touchent à l'image se lisent avec lenteur. C'est que nous nous assourdissons nous-mêmes au moment de les ouvrir, comme certains ferment parfois les yeux en écoutant la musique. C'est peut-être une bonne méthode. D'une certaine manière, lire Didi-Huberman, c'est entrer dans un monde où il est le seul à parler.
Voir le numéro de la revue «Esprit, 465, 01/06/2020»
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