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Jean Paulhan : archives et histoire littéraire
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Au premier abord, le discours critique de Jean Paulhan apparaît comme aussi éloigné que possible de l'histoire littéraire. L'ordre chronologique n'est ni son fait ni son fort. Aucun des textes publiés par lui ne porte spécifiquement sur une période déterminée de l'histoire littéraire ancienne. L'exhaustivité, par ailleurs hors d'atteinte, n'est pas son but. A l'inverse, on ne saurait limiter la relation que Jean Paulhan entretient avec le temps littéraire à l'on ne sait quelle légèreté stratège. Personnage intense et profond de l'histoire littéraire, engagé pratiquement chaque jour dans l'animation de diverses revues mensuelles, trimestrielles ou simplement irrégulières, doté d'une grande influence, il sait que son action se déroule dans un temps historique qui fera par la suite l'objet d'investigations savantes. Il reçoit lui-même les chercheurs qui s'intéressent à ses zones d'influence : John C. Davies sur Thibaudet, Joan Halperin sur Félix Fénéon, Michel Random sur le Grand Jeu, par exemple. Il entretient une immense correspondance qui constitue en elle-même, sans l'instituer, une pièce maîtresse de l'histoire littéraire contemporaine. Sommaire. Boîte première. Le doute et son contraire (fac-similé présenté par Claire Paulhan). Le dadaïsme et le surréalisme chez Paulhan : pour une appréhension des discours et des dynamiques littéraires. Albert Thibaudet dans le bain de l'histoire littéraire. Les sollicitations de Léon Bopp. La préface chez Paulhan, lieu de la critique ? Une histoire du secret. Un maître à penser et un ami à présenter : Jean Paulhan et Georges Lambrichs. Jean Paulhan. Vingt ans de publications (2000-2020). Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 200, 01/12/2020»
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