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"Il n'y aura plus de nuit" d'Eléonore Weber / Claire Allouch
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Du simulacre des studios aux dérives urbaines in situ, de Luchino Visconti ("Nuits blanches") à Bi Gan ("Un grand voyage vers la nuit"), en passant par Clemens Klopfenstein ("Histoire de la nuit"), comme le poétisa Borges en son temps, " Au long de leurs générations / Les hommes ont érigé la nuit " : jusqu'à présent, filmer la nuit tenait principalement d'une quête, aussi bien esthétique que métaphysique, défiant l'horizon du visible. La précision des caméras thermiques, qui détectent les rayonnements infrarouges des corps, a désormais transformé la nuit en illusion d'optique. Sommaire. Leurs nuits sont plus belliqueuses que nos jours, la critique du film. Pulsion des machines, entretien avec Eléonore Weber.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 777, 01/06/2021»
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