0 avis
N'est pas bio qui veut : Passage à l'agriculture biologique / Aymeric Marolleau
Article
Décryptage, en février 2011, de l'attrait de la conversion au biologique pour les agriculteurs français, dans un contexte où le goût des consommateurs pour les produits labellisés agriculture biologique n'a cessé de croître, et sur les difficultés liées à un projet de conversion. En plus d'un meilleur respect de l'environnement, la production biologique assure un meilleur prix de vente, et ouvre de nouveaux canaux de distribution, ce qui représente une aubaine dans un monde agricole pour le moins morose. Mais la conversion n'est pas donnée à tout le monde, et au vu de son coût, ne doit surtout pas être envisagée par dépit. Les cahiers des charges extrêmement stricts imposés par les labels ont une incidence drastique au plan des besoins en main-d'oeuvre, de la baisse de rendement, de la planification. Le tout sans que les débouchés soient toujours assurés. La croissance exceptionnelle du marché ces dernières années laisse pourtant augurer de beaux jours à une filière en plein bouleversement.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1554, 17/02/2011»
Autres articles du numéro «Nouvel économiste»