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Le Laboratoire grec
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Analyse, sous la forme d'un dossier, du "bon en arrière" réalisé par la Grèce, soumise depuis 2010 aux bons soins des institutions économiques les plus renommées. Le pays était endetté ? Il l'est davantage, appauvri de surcroît. Parallèlement, les populations ont éprouvé la vie quotidienne en temps de guerre financière. Elles ont vu leur territoire se fragmenter, et des migrants bastonnés par l'extrême droite. Le statut périphérique de la Grèce s'est accentué sous l'effet des "échanges inégaux" qu'Andréas Papandréou dénonçait, en 1977, dans les colonnes du "Monde diplomatique". A l'avant-garde de la démolition sociale, la Grèce est aussi un laboratoire du redressement. La débâcle hellénique signe l'échec de l'austérité. Et donne raison aux partisans d'une autre voie, d'une autre Europe. L'heure est au réarmement intellectuel, aux mobilisations susceptibles de graver un nouveau cours dans la cire de l'histoire. Dirigeant de la Coalition de la gauche radicale grecque (Syriza), M. Alexis Tsipras pose des jalons pour l'après-crise. Sommaire. Il était une fois Athènes... Quand la crise défait le territoire. Un rempart contre les migrants. Modèle social chinois au Pirée. "Notre solution pour l'Europe". Les structures de la dépendance. Quelques données chiffrées sous la forme de graphiques : évolution mai 2010 - octobre 2012 du taux de chômage ; rendement de l'emprunt d'Etat grec à dix ans (en %) 2010 - décembre 2012 ; détenteurs (privés et publics) des dettes espagnole, grecque, irlandaise, italienne et portugaise ; dette publique en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 707, 01/02/2013»
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