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Distension et dispersion : temporalités dans le théâtre de Valère Novarina / Alison James
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Le théâtre de Valère Novarina reprend à sa manière la réflexion d'Augustin sur le temps comme distension de l'âme. Se confrontant à l'aporie de l'être et du non-être du temps, il projette sur l'espace de la scène, par le déploiement de la parole, cette expérience intérieure de l'esprit écartelé. Renverseur du temps, Novarina opère aussi une dispersion de temporalités multiples, un éclatement joyeux qui libère la scène et le spectateur de notre maladie chronique, et qui permet de rendre habitable le temps qui nous habite.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 176, 01/12/2014»
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