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Livre
Partir avant les pluies : mémoires / Alexandra Fuller
Edité par Editions des 2 terres. [Paris] - 2015
De la Zambie au Wyoming, de la ferme africaine de ses parents aux paysages de l'Ouest américain, Alexandra Fuller revient sur ses vingt années de mariage, alors qu'elles touchent à leur fin. Elle décrit, avec poésie et humour, son déracinement et sa quête d'identité. Elle médite sur la place de l'écriture, qui lui a permis de tenir au fil des tragédies, et de chasser la solitude. Elle trouve refuge auprès de son père, un homme indépendant et courageux. Vivant sans regrets, il se contente toujours du minimum, même après avoir perdu plus que quiconque. Grâce à ses conseils, l'auteur trouve la force de se reconstruire.
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Partir avant les pluies
PARTIR AVANT LES PLUIES d’ ALEXANDRA FULLER Alexandra vit en Zambie dans le ranch de ses parents, elle a 22 ans et rencontre Charlie lors d’une partie de polo. Elle va l’inviter dans la demeure familiale pour faire connaissance avec son père, sa mère et sa sœur aînée, Vanessa. La famille est plutôt atypique, la grand mère est d’origine écossaise, britannique par accident et européenne par mégarde. Le père impose une vie très simple. Six mois plus tard fiançailles puis mariage et le couple part s’installer dans le Wyoming. C’est un choc car Alexandra se retrouve isolée, pas de voisins à des kilomètres, elle qui fut entourée de sa famille depuis sa naissance. Alexandra écrit, fait des lectures, explique aux gens la Rhodésie, la Zambie, et le Zimbabwé. Charlie est dans les affaires mais les finances vont mal et leur maison menace d’être saisie. Les naissances s’enchaînent et leur mariage va mal au bout de dix ans. La séparation est inévitable. Roman entièrement autobiographique qui relate l’impossible transplantation de cette femme dans les immensités américaines. Un mari absent, un couple qui se délite progressivement sans véritable crise aiguë, le désamour! Un livre sympathique, qui se lit facilement mais dans le genre je préfère l’expérience de la ferme africaine de Karen Blixen.
M. LAVEZE Gérard - Le 21 novembre 2022 à 17:02