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Dans les arcanes de l'administration française : Paul Celan, de l'apatride au citoyen français / Andrei Corbea-Hoisie
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En 1950, la situation de Celan correspondait à celle d'un étranger qui ne pouvait être naturalisé que si une décision de l'administration répondait positivement à une demande de sa part. Tandis que la condition habituelle pour faire une telle demande prévoyait un séjour ininterrompu de cinq ans en France, Celan espérait pouvoir faire usage de l'exception accordée aux diplômés d'une université ou d'une grande école française, qui avaient le droit de demander la nationalité après deux ans de séjour. Cette condition allait être théoriquement remplie pour lui après l'obtention de la licence ès lettres à la Sorbonne, le 15 juillet 1950, juste deux ans après avoir franchi la frontière française.
Voir le numéro de la revue «Les Temps modernes, 690, 01/08/2016»
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