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Merdeux mètre maternel chez Raymond Queneau / Sophie Borie
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Sur un ton qui mêle l'angoisse et la facétie, Raymond Queneau met en scène dans son oeuvre poétique une sinistre trinité Mère-Soleil-Excrément, et ce thème funeste s'accompagne de l'emploi massif et inhabituel d'octosyllabes. L'association d'une base de données sur les vers du poète et de micro-lectures permet d'éclairer les liens d'un mètre et d'un motif thématique, pour dévoiler un Queneau intime chez qui ironie et sincérité sont indissociables, et dont l'accession à la puissance créatrice est en lien étroit avec ce rire désarmant et désespéré.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 187, 01/10/2017»
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