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"People That Are Not Me" de Hadas Ben Aroya. L'amour en réseau / Ariel Schweitzer
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Révélé au festival de Locarno en 2016 (dans une section peu courue, Signs of Life), "People that Are not Me" incarne deux tendances importantes du cinéma d'Israël, où il est vite devenu un film culte : d'abord, le développement impressionnant du cinéma de femmes (ces dernières années, 25 % des filins sont tournés par des femmes, contre 3 % au début des années 2000) dont Hadas Ben Aroya, à la fois actrice et réalisatrice, est désormais une jeune icône; ensuite, l'émergence d'un courant de cinéma indépendant qui tente de se libérer de la mainmise des fonds publics sur le cinéma national (bien que le film soit modestement soutenu par l'argent public, il a été élaboré au sein de l'université de Tel-Aviv et produit par la réalisatrice elle-même). Sommaire. L'amour en réseau. Ma génération, entretien avec Hadas Ben Aroya.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 748, 01/10/2018»
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