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David Cronenberg, pas rangé des voitures / Marcos Uzal
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"Scanners" (1980) et "Crash" (1996) - qui ressortent dans les salles françaises cet été 2020 -, deux des plus beaux films de David Cronenberg, appartenant à deux périodes différentes de sa filmographie, ont merveilleusement résisté au temps, notamment par là où on ne l'attend pas forcément: l'émotion. Certes, ils restent de grands films sur les pouvoirs de la pensée et la puissance du désir, sur la façon dont la science et la technologie transforment nos corps, sur les mutations et les simulacres contemporains, mais ce sont aussi des films éminemment mélancoliques sous leur apparente froideur.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 767, 01/07/2020»
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