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Pierre Guillet, EDC : "Plus on met de bienveillance dans les affaires, plus on les rend pérenne" / Philippe Plassart
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"On ne peut pas être un bon chrétien le dimanche et être un mauvais chrétien le lundi." Président depuis mars dernier des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, Pierre Guillet explique ainsi l'essence de son mouvement. Celui-ci, qui compte 3 500 membres - dont des PDG du CAC 40 - organisés par équipes, vise à aider le dirigeant chrétien à réconcilier sa vie professionnelle avec sa foi en donnant toute sa place à la "dignité" de l'humain. En s'inspirant de la doctrine sociale de l'Église, l'organisation pose les jalons d'un management d'entreprise chrétien, mettant l'accent en particulier sur la participation et le principe de subsidiarité qui vise à reconnaître le "talent" des collaborateurs. En prise avec les problématiques du monde contemporain, les EDC prônent une "écologie humaine", pour qui l'humain n'est pas le problème mais la solution. Pierre Guillet se montre aussi catégorique en affirmant que "plus on met de la bienveillance dans les affaires, plus on les rend pérennes". Une vision par trop angélique de la vie économique ? "Nous ne sommes pas Bisounours, mais pragmatiques et opérationnels", rétorque-t-il, admettant qu'après consultation des collaborateurs et parfois le recours à la prière, c'est toujours au dirigeant qu'il appartient in fine de trancher. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 2143, 11/11/2022»
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