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Irritants sociaux et désengagement au travail : De la prévention des risques psychosociaux à l'évaluation de la contribution de l'entreprise au mieux-vivre / Hu...
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La grave crise économique que traverse l'Europe s'accompagne, en particulier en France, de nombreuses fermetures d'entreprises et de leur cortège de licenciements. Dans ce contexte, les relations sociales au sein des entreprises fragilisées ne sont guère au beau fixe. Il en est de même dans la plupart des organisations, qu'elles soient ou non en bonne forme économique. Car si en France, la conflictualité au travail a notablement baissé ces 30 dernières années, elle a été relayée par un phénomène non moins dommageable pour tout le monde : le désengagement des salariés à l'égard de leur travail ou de leur entreprise. L'autre montre en quoi consiste ce désengagement (retards, erreurs, malfaçons, dégradation du matériel, stress, absentéisme... ) et quel en est le coût, pour l'entreprise comme pour le salarié. Il s'intéresse ensuite aux facteurs à l'origine de ce désengagement : la multiplication des "irritants sociaux" qui concernent tout autant les relations et comportements au sein de l'entreprise que les méthodes de management ou la perception que s'en font les uns et les autres ; autrement dit, des facteurs d'ordre immatériel bien plus que la rémunération ou le temps de travail. A cet égard, l'auteur souligne le rôle essentiel du management dans la progression du désengagement mais aussi, à l'inverse, celui qu'il peut jouer dans la remobilisation des salariés. II rappelle au passage l'impact positif du bien-être au travail sur les performances économiques des entreprises et va même plus loin, estimant qu'après avoir compris l'importance de développer le bien-être au travail, les entreprises feront un pas de plus en contribuant, grâce à l'écoute de leurs salariés, au "mieux-vivre dans la Cité". Peu de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Futuribles, 390, 01/11/2012»
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