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Peur sur l'usine / Nicolas Monier
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Les robots vont-ils détruire des emplois ? Oui, inévitablement, mais des emplois peu qualifiés et répétitifs, au profit de tâches plus valorisantes qui demandent davantage de compétences, d'après Tahar Melliti, directeur général de l'Alliance industrie du futur, une organisation professionnelle sur l'industrie et le numérique. Pendant longtemps, la peur que la robotisation signe la fin du travail a été le courant dominant en France mais depuis quelques années, les avantages de l'arrivée des robots se font de plus en plus nombreux. Les expériences d'autres pays ont aussi montré que robotisation ne rimait pas toujours avec perte d'emplois. Les robots prennent en charge des tâches répétitives mais derrière, il faut toujours un opérateur pour effectuer le travail intellectuel. C'est cette thèse qui est défendue en 2018 par les partisans de l'automatisation des usines. Les employés montent en compétence, sont formés en conséquence, tandis que l'entreprise enregistre des gains non négligeables : 86 % augmenteraient leur productivité après l'arrivée de robots, 68 % leur rentabilité. Dans le même temps, la pénibilité au travail serait réduite de 86 %. Il n'y a donc peut-être pas lieu de s'inquiéter tant que ça. Des détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1910, 23/03/2018»
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